Home / Series / La route des oliviers / Aired Order /

All Seasons

Season 1

  • S01E01 Au royaume des oliviers

    • June 1, 2012
    • France 5
  • S01E02 L'huile, la Mafia et la nouvelle Sicile

    • France 5

    Comment les oléiculteurs siciliens tentent de se débarrasser du crime organisé, la Sicile. Nouvelle étape sur la route des oliviers, est une île caractérisée par sa volonté d’indépendance : c’est au cœur de son identité. Comme l’olivier, qui est, depuis des siècles, le roi de son agriculture. Au début du 20ème siècle, les siciliens étaient sous l’emprise de brigands, spécialistes du « business de la protection », initié au départ par la protection des oliveraies au moment de la récolte. Face à la violence de cette Mafia, toujours plus envahissante, les siciliens sont trop intimidés pour réagir, et trop effrayés pour se révolter. Le changement n’est amorcé qu’en 1992, avec les assassinats des magistrats Falcone et Borselino, charismatiques représentants à Palerme de la lutte contre la Mafia. Ces meurtres constituent un point de rupture : les siciliens comprennent que la pieuvre est une malédiction dont ils doivent se débarrasser. Incarnés par plusieurs acteurs du renouveau de la Sicile, nous serons témoins des changements qui y sont en cours depuis quelques années. Nous irons à la rencontre du charismatique « il dottore » Spatola, goûteur d’huile d’olive, de la famille Gioia, propriétaires terriens traditionnels de Sicile, de la famille de Vicenzo, pratiquant l’agrotourisme, et de Salvatore Gibiino, membre d’une coopérative de « Libera Terra », une ONG qui gère les terres récupérées des patrons de la Mafia pour faire renaître des oliveraies. Bien sûr, nous visiterons Corleone, « capitale » de la Mafia, les quartiers délabrés de Palerme et participerons à Valladomo au rituel de la journée des morts. L’olivier, observateur des premiers pas de la mafia, l’est aussi pour son déclin. Après un siècle et demi de règne du crime organisé, l’île est nouvellement fertile, et l’olive s’y épanouit à nouveau.

  • S01E03 Oliveraies en mer Egée

    • France 5

    La culture de l’olivier comme trait d’union entre les Grecs et les Turcs. Quand Mustafa Kemal Atatürk reconstruit la Turquie nouvelle sur les cendres de l’Empire Ottoman, le Traité de Lausanne ordonnera en 1923 le déplacement croisé des musulmans d’origine turque installés en Grèce, et des Grecs chrétiens implantés en Asie Mineure. Cet échange de population de près de deux millions de personnes a laissé des traces encore perceptibles de nos jours. Une chose, heureusement, est venue apaiser les douleurs et les rancœurs : sur les terres échangées, de part et d’autre, on pratiquait l’oléiculture depuis fort longtemps, et les fruits de cet arbre étaient la principale source de richesse, voire le moyen de survie des populations croisées. Nous revivrons cette époque à travers le prisme de deux familles d’aujourd’hui, les Kiniklis d’un côté, et les Kursat de l’autre. Pour aller à leur rencontre, la Route des Oliviers nous emmènera cette fois-ci en pleine mer d’Egée, sur l’île grecque de Lesbos, et en face d’elle, sur les rives de l’Anatolie, dans la région d’Ayvalik, qui est aujourd’hui l’un des centres incontestés de l’oléiculture turque. Cette étape sur la Route des Oliviers viendra, à travers le spectre de l’olivier, poser un regard pointu sur les notions de terroir, de territoire et de racines par rapport aux mondes politiques en construction actuellement. A une époque où l’Europe et la Turquie s’interrogent régulièrement sur les conditions d’un possible rapprochement, et à l’heure où la Grèce sombre dans des difficultés économiques importantes, l’olivier semble toujours fidèle aux hommes et à sa terre, quelque soit le drapeau qui flotte au-dessus de lui.

  • S01E04 L'olivier en Terre Sainte

    • France 5

    La place de l’olivier chez les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans en Terre Sainte. L’olivier tient une place de choix dans les trois grandes religions monothéistes. Dans chacun des livres sacrés - la Torah, la Bible et le Coran - il est fait référence à l’olivier comme à un arbre sacré. La rencontre de ces trois religions ne se manifeste nulle part ailleurs de façon aussi poignante qu’à Jérusalem et ses environs. Une bonne raison pour que la Route des Oliviers fasse étape en Terre Sainte, à la rencontre de protagonistes des trois religions incarnant les enjeux liés à l’olivier dans cette partie de la Méditerranée. Bien sûr, une visite de Jérusalem s’impose, avec les quartiers de la vieille ville et ses lieux religieux emblématiques : le Mur des Lamentations, le Chemin de Croix et le Dôme du Rocher. Puis, nous irons à Al-Walaji, à 8 kilomètres de Jérusalem, où Salah, Palestinien musulman, est gardien d’un olivier de plus de 5 000 ans qui est mis en danger par la construction de la barrière de séparation. A Bethléem, nous rencontrons Johnny Handel, Arabe chrétien et artisan travaillant le bois d’olivier. Au nord de Jérusalem, Chezky Betzalel, un colon israélien à Talmon, va nous ouvrir la porte de son oliveraie et de sa maison. Enfin, nous irons dans l’oliveraie d’un Palestinien chrétien, Daoud, entouré de 6 colonies, et qui est aujourd’hui menacé d’expulsion. Aidé du rabbin Arik Asherman, il tente de faire comprendre aux belligérants extrémistes que leurs intentions sont justes et paisibles. Ces rencontres nous démontrent que l’enracinement de l’olivier en terre sainte symbolise un rapport de pouvoir, un acte politique de défiance de son voisin. L’olivier est ici pris en otage, ce qui est très loin du rôle que lui ont réservé les trois religions dans leurs écritures sacrées.

  • S01E05 Le duel des géants

    • France 5

    De la guerre commerciale hispano-italienne aux enjeux planétaires de l’Agro-alimentaire. Au-delà les images romantiques des oliveraies pittoresques, la Route des Oliviers passe aussi par la case de l’industrie agro-alimentaire : un univers habituellement impénétrable, fermé au grand public, car truffé de secrets liés aux laboratoires, aux campagnes publicitaires, et surtout attenant à des enjeux financiers énormes... Or, dans ce domaine, existe depuis fort longtemps une guerre sans merci entre les deux grandes puissances oléicoles de la Méditerranée : l’Espagne et l’Italie. A elles seules, elles contrôlent 70% du marché mondial. Cette partie d’échecs grandeur nature, sera personnifiée par des dirigeants des deux plus grands groupes de chacun des deux pays, Carbonnel et Mataluni. C’est Alberto Gallardo, le Directeur du Marketing espagnol et Biagio Mataluni, petit-fils du fondateur italien, qui nous accompagnent dans la découverte de cet univers en cols blancs. Visitant leurs usines à Montesarchio, près de Naples, et à Cordoue, en Andalousie, nous découvrirons comment en quelques heures des tonnes d’huile d’olive sont embouteillés, étiquetés et emballés, prêtes à partir dans les supermarchés des quatre coins du monde. Chemin faisant, nous découvrirons que cette guerre des géants risque d’être bouleversée: incarnés par deux « artisans » du haut de gamme, Toscani en Italie et LA Organic en Espagne, des challengers comptent sur l’excellence de leur huile et un marketing de luxe pour se distinguer. Et bien sûr, partout dans le monde, se profilent également de nouveaux concurrents : Turquie, Chine, Australie… Tous sont décidés à participer à l’essor de ce marché désormais mondialisé. Les oliviers, en s’éloignant de la Méditerranée, risquent-ils de perdre leur spécificité ?