Martine Barbier, propriétaire d'une galerie d'art, découvre que son frère jumeau et associé, Yves, entretient une liaison avec leur assistante, Sylvie, qu'elle considère comme une intrigante. Peu après une violente dispute avec lui, elle disparaît mystérieusement. Le commissaire Cordier est chargé de l'enquête, aidé par son fils Bruno, juge d'instruction, et sa fille Myriam, journaliste.
Alors qu'elle vient à peine de découvrir un cadavre dans un dépôt-vente, une jeune femme assiste à la fuite précipitée d'un inconnu. Elle avertit immédiatement la police. Le commissaire Cordier ne tarde pas à rassembler d'autres indices, dont l'arme du crime, qui le mènent chez la mère d'un jeune délinquant, Gilles Hamon, naguère impliqué dans un trafic de drogue au lycée Ambroise-Paré. Madame Hamon reconnaît bien le pistolet mais avoue n'y rien comprendre et ne pas savoir où se trouve actuellement Gilles. Par ailleurs, Bruno Cordier, juge d'instruction et fils du commissaire, vient d'être saisi par le procureur d'une enquête discrète sur un nouveau trafic de cocaïne dans ce même lycée...
Trois petits truands ont décidé de délester un souteneur notoire de sa recette hebdomadaire au moment où il ira la déposer à sa banque. Mais l'un des gangsters, Vincent, rendu fou de douleur par la maladie incurable qui ronge sa petite soeur, entreprend de garder le butin pour lui seul, dans l'espoir de financer l'opération qui sauvera la fillette. Il est blessé au cours du hold-up et ne s'échappe de la banque qu'en se cachant derrière deux otages, une femme et son enfant. Myriam, la fille du commissaire Cordier, journaliste obstinée, n'a aucun mal à localiser le pavillon où le truand s'est réfugié. Elle fonce tête baissée dans le piège. Son père et son frère, le juge Bruno Cordier, entreprennent de la sauver...
Philippe Mérol, un policier proche de la retraite, s'est suicidé. Le commissaire Cordier est chargé de l'enquête. Le juge Bruno Cordier, son fils, instruit quant à lui le dossier du meurtre de Richard Pradine, un cadre apparemment sans histoires, assassiné dans un parking. Le seul témoin est un jeune Beur, Rachid. Pour le commissaire Wagner, la cause est entendue : Rachid est le meurtrier. Dans le même temps, Cordier, qui mène ses investigations, établit par hasard un lien entre «son» affaire et celle de son fils. En effet, Philippe Mérol et Richard Pradine s'adonnaient tous deux aux joies du Minitel rose. La piste d'un maître chanteur s'ouvre à lui...
Maître Constantin, un avocat qui a pignon sur rue, est agressé et prestement découpé en morceaux par un inconnu alors qu'il sortait de chez sa maîtresse. La presse fait ses choux gras d'un si beau fait divers. Les Cordier prennent l'affaire en main. Bruno, le juge, qui a connu la victime lorsqu'elle défendait, voici quelques années, un terroriste libanais, Fouad Massoud, est persuadé qu'il trouvera le coupable en remontant la piste politique. Son père, le commissaire, se laisse plutôt tenter par l'hypothèse d'un crime crapuleux ou d'une vengeance personnelle. Myriam, la journaliste, n'a pas d'idée préconçue, mais elle est bien décidée à découvrir la vérité avant les hommes de la famille...
. Le matin pointe à peine. Un vieil homme est installé au bord d'une rivière parisienne, canne à pêche à la main. Mais lorsqu'il remonte sa ligne, c'est une poignée de cheveux roux qu'il découvre accrochée à l'hameçon. La morte s'appelle Gisèle Lemoine. Elle était l'assistante de Caroli, un homme d'affaires, et avait disparu six mois plus tôt. L'étau se resserre autour de Caroli, dont deux associés s'étaient déjà volatilisés trois ans auparavant. A cette époque, le suspect avait été relâché, faute de preuves et de cadavres. Tandis que Bruno Cordier, le juge en charge de l'affaire, rencontre Florence Moreno, une jeune femme mystérieuse, le commissaire Cordier s'intéresse à un certain Galmard, drogué et gigolo de profession...
Le commissaire Cordier goûte chez lui les menus plaisirs d'un dimanche sans histoires. Soudain, l'écho d'un accident secoue la torpeur de l'après-midi. Le commissaire se précipite sur les lieux du sinistre, mais il est trop tard. La voiture, qui a percuté un arbre, s'est enflammée. De la carcasse calcinée, on retire le corps d'un certain Ackman, un producteur de cinéma très coté et haut en couleur. Le juge Cordier, chargé de l'affaire, découvre rapidement que le défunt n'était pas seul à bord du véhicule. La jeune femme qui l'accompagnait pourrait bien en savoir long sur cet accident...
Muriel Kermen s'est échappée de la prison où elle croupissait pour avoir tué son père. Elle a emmené son bébé avec elle. La jeune femme n'a qu'un but, se venger de ceux qu'elle rend responsable de sa condamnation : le commissaire Wagner et le juge Bruno Cordier. Elle tente maladroitement de les supprimer et, après avoir échoué, trouve refuge auprès de l'infirmier de la prison, Imbert, qui est tout à la fois le père de son enfant et celui qui a facilité sa fuite. Mais il exige trop de la jeune femme et celle-ci reprend sa cavale avec son enfant, le commissaire Cordier à ses trousses. Muriel se réfugie chez son frère Benoît, qui possède un haras dans les Yvelines...
Au cours d'un interrogatoire mené par le juge Bruno Cordier, Claude Rougeron réussit à s'évader, grâce à la complicité de sa maîtresse Nathalie Larrieu, qui a caché une arme sous le bureau, et de son compère de toujours, Fred. Les deux hommes projettent de fuir au Brésil et d'y ouvrir un restaurant. Claude souhaite emmener avec eux Nathalie et son fils, Robin. Mais Fred se montre réticent. Petit à petit, les relations entre les trois complices se dégradent. Claude sent que Nathalie lui échappe et Fred, devenu très menaçant, refuse la présence de l'intruse. La situation devient explosive. Nathalie décide alors de tout raconter à la police, dans l'espoir de sauver Claude de lui-même et de ses démons...
Le commissaire Cordier et ses hommes mettent fin aux attaques de vieilles dames qui ternissaient la réputation des bureaux de poste parisiens. L'un des agresseurs parvient à échapper à l'arrestation, blessant l'inspecteur Portal au cours de sa fuite. La fugitive, Cécile Caster, est une toxicomane. Cordier remonte facilement jusqu'à la mère de la délinquante, Sarah, une chanteuse jadis très populaire, aujourd'hui reconvertie dans le marché de l'art. Sarah lui affirme que sa fille est en vacances dans le Midi. Mais à peine Cordier a-t-il tourné les talons qu'elle exige des explications de sa fille. Avertie, Myriam décide de consacrer un reportage à l'ancienne idole des années 70. Elle surprend Cécile...
Sélim Amadia, un diplomate africain en poste à Paris, séquestre dans sa cave l'une de ses domestiques, Naïma, enceinte de ses oeuvres, après l'avoir préalablement réduite en esclavage. Son épouse, frappée de stérilité, entend garder l'enfant, puis se débarrasser de la mère indésirable. Le frère de Naïma tente de s'enfuir de la résidence des Amadia pour alerter la police. Il est abattu. Son cadavre est retrouvé dans la vallée de Chevreuse. Le juge Bruno Cordier est chargé du dossier. Pendant ce temps, son père, le commissaire Cordier, arrête en flagrant délit un physicien russe, Victor Vassiliev, qui a eu le tort de se reconvertir dans la piraterie électronique et l'escroquerie à la carte bancaire...
Le commissaire Cordier assiste avec scepticisme aux efforts déployés par le jeune inspecteur Dumas, une jeune recrue inexpérimentée chargée de la formation permanente des cadres. Il part ensuite chercher sa fille Myriam, qui assistait au mariage de son amie Sophie, de retour d'un pays étranger où elle a rencontré son époux, Michel. D'emblée, Cordier est intrigué. Il lui semble bien reconnaître le jeune marié mais ne parvient pas à mettre un nom sur ce visage connu. A force de se torturer les méninges et de rôder autour du nouveau venu, la lumière se fait jour dans son esprit. Michel n'est autre qu'un ancien truand, probable responsable, quinze ans plus tôt, de la mort sordide de l'inspecteur Genat, vieil ami de Cordier...
Le docteur Lenoir, un gynécologue-obstétricien, est retrouvé assassiné. L'affaire est confiée à la juge d'instruction Frédérique Chesnier, une amie proche de Bruno Cordier. Très vite et à la surprise générale, les soupçons de la magistrate se portent sur Cordier père, qui devient ainsi le suspect numéro un. D'après Chesnier, le commissaire n'aurait pas supporté que Lucia ait renoué avec Lenoir, un amour de jeunesse. Bruno, qui a une confiance totale en Frédérique, ne sait que penser, ce qui ébranle sérieusement l'équilibre familial. Cordier, lui, n'a nullement l'intention de se laisser faire. Il y va de son honneur, de celui de sa famille et de son amour pour Lucia...
Portal, l'un des hommes du commissaire Cordier, est chargé de la protection rapprochée d'Allaoui, un écrivain réfugié en France. Samia, une jeune fanatique islamiste, parvient à déjouer son attention. L'écrivain meurt assassiné. Samia réussit à s'enfuir et n'échappe elle-même que de très peu à une tentative de meurtre. Dans sa précipitation, elle manque de se faire renverser par Myriam Cordier, qui la prend à bord de sa voiture. Cependant, le juge Bruno Cordier confie l'affaire au commissaire Langevin, de la DST, à la grande colère de Cordier père, d'autant plus énervé que Portal, soupçonné de complicité, est placé en garde à vue...
Stella, une prostituée visiblement affolée, essaie de joindre son ami, le journaliste Adrien Ginetti. Celui-ci laisse entendre à Myriam, la fille du commissaire Cordier, que l'article qu'il s'apprête à publier met sa vie en danger mais qu'il ne peut lui en dire davantage avant le lendemain. Rendez-vous est donc pris pour un dîner capital. Les deux amis se séparent. Peu après, Adrien est violemment percuté par une voiture et meurt sur le coup. Le chauffard prend la fuite. Un avis de recherche est aussitôt lancé. Les Cordier père et fils, sollicités par Myriam, se mobilisent. Le trouble et cynique Hugues Grimault, un patron de presse compromis dans de bien sales affaires, est dans leur collimateur...
Les Cordier père et fils, le commissaire et le juge d'instruction, interrogent un jeune toxicomane qui a cambriolé une officine, lorsque paraît l'avocat commis d'office. Celui-ci n'est autre que Joseph Cohen, un vieil ami du commissaire, perdu de vue depuis vingt ans. Un repas célèbre ces retrouvailles. Fragilisé par la mort accidentelle de sa femme, Joseph a sombré dans l'alcool et perdu toute crédibilité professionnelle. Cathy, sa fille, plaît beaucoup à Bruno. Mais pourquoi diable se trouble-t-elle lorsque le jeune juge prie ses convives d'excuser son retard en racontant qu'il a été retenu par un crime horrible : l'assassinat à coups de ciseaux d'un restaurateur parisien, Richard Pavail ?...
Branle-bas de combat chez les Cordier, engagés sur tous les fronts. Bruno, le juge, a en effet confié à son père, le commissaire, un lourd dossier, l'enquête sur l'attaque d'un fourgon de la préfecture de police par une bande de malfaiteurs. Myriam, la fille, tente de remonter une filière de passeurs qui «importe» de la main-d'oeuvre clandestine en provenance des pays de l'Est. Cordier père découvre rapidement que le commissaire Jansen, son homologue de la préfecture de police, a eu maille à partir avec sa hiérarchie pour avoir refusé d'étouffer une affaire douteuse. Myriam, qui mêle vie privée et vie professionnelle, devient la maîtresse d'un jeune émigré roumain. Elle passe une nuit dans ses bras puis, au matin, ne monte dans sa voiture que pour en sortir aussitôt, entre deux gendarmes, des paquets d'héroïne dans les poches. Elle a beau crier à la machination, elle n'en file pas moins directement en prison...
Bruno Cordier reproche vertement à sa soeur Myriam de s'incruster dans son appartement quand un coup de feu claque dans l'immeuble. Le jeune juge se précipite dans le logement mitoyen et se retrouve nez à nez avec un forcené qui vient de blesser grièvement son voisin, Magnien, un policier, et qui retourne son arme vers lui, le touchant à la jambe. Les forces de l'ordre investissent l'immeuble et se disposent à donner l'assaut quand le commissaire Cordier, arrivé sur les lieux, parvient à stopper l'opération. Cordier, qui craint le pire, préfère négocier et parvient à calmer le fou furieux, qui se contente de prendre le juge en otage. Il reste encore à obtenir la libération du magistrat...
Pascal Gillet et Julie Ledantec, deux lieutenants d'un régiment d'élite de l'armée de terre, reviennent d'une permission en train. Leur couple bat de l'aile. Comme si cela ne suffisait pas, leur régiment doit être dissous dans dix jours. A la suite d'une querelle, Julie quitte le compartiment. A l'arrivée du train, Gillet est retrouvé mort, une balle dans la tête, une arme à la main. Bruno Cordier confie l'affaire à son père. Comme le prévoit la procédure, il lui adjoint un officier de gendarmerie, le commandant Chauvat. Pour les Cordier, Gillet s'est suicidé, cela ne fait aucun doute. Pendant ce temps, le célèbre capitaine Broca apprend à Julie la mort de son ami. La jeune femme s'effondre. Elle se sent responsable de ce décès...
Le juge Bruno Cordier a rendez-vous avec un policier corrompu, Darmont, dans un restaurant, «La Tour de Jade», situé en plein coeur du quartier chinois. La confrontation entre les deux hommes, qui en savent long l'un sur l'autre, est dramatique. Le juge n'ignore rien, en effet, des activités de Darmont, grassement entretenu par la pègre chinoise pour l'avertir des différentes descentes de police. De son côté, Darmont demande à Cordier de modérer l'ardeur de son enquête sur la corruption des services de police, faute de quoi il sera contraint de révéler au grand jour sa liaison avec une jeune prostituée chinoise, Meiling, qu'il a lui-même choisie et payée pour qu'elle compromette le juge. Si Cordier s'obstine, Meiling pourrait bien y laisser la vie...
Marco, un jeune truand repenti, est contraint par un caïd local, Lucas, de l'accompagner dans un hold-up hasardeux. En réalité, les deux hommes se jettent dans la gueule du loup. L'équipe du commissaire Cordier les attend dans la bijouterie. Marco est grièvement blessé sans que Lucas ne lève le petit doigt pour le sauver. Petit Louis, le frère de la victime, un gamin de 12 ans, a tout vu. Il se procure une arme, échappe à la surveillance de la police et se lance sur la piste de Lucas, en fuite. Il parvient à retrouver le truand avant la police et tire sur lui. Lucas est blessé. Il s'empare de Petit Louis et le prend en otage. Pendant ce temps, Da Silva, le père de Marco et de Petit Louis, de retour après une trop longue absence, tente de venir en aide à son fils...
Cordier est chargé par ses supérieurs de se rendre sur les lieux d'un hold-up, dans un centre commercial. La bijouterie qui a été cambriolée n'en est pas à sa première agression. Cordier rencontre l'inspecteur Vannier, chargé de l'enquête. A peine a-t-il eu le temps de prendre connaissance des circonstances de l'effraction qu'il doit remettre ses investigations à plus tard. On vient en effet de découvrir le corps d'une jeune fille, assassinée dans un square près d'une gare de banlieue. On trouve sur elle un pendentif portant l'inscription «Vanessa». Il semble que ce meurtre ne soit pas un crime isolé, puisqu'une agression du même type a été signalée dans le secteur quelques mois plus tôt. Les enquêteurs découvrent que la victime, qui n'avait que 17 ans, entretenait une liaison avec un homme de 45 ans...
Myriam, la fille des Cordier, accuse Raymond Nora, le directeur d'un laboratoire de recherche, d'avoir profité de sa position pour détourner des fonds. Elle rend publique ses affirmations dans un article qui fait grand bruit. Peu après, elle apprend que Nora s'est suicidé. Myriam s'interroge sur la validité de son attaque et se remémore les événements qui l'ont conduite à conclure à l'indignité de Nora. Tout d'abord, la mort suspecte de Gilles Durand, collaborateur de Nora. Puis l'apparition d'un mystérieux informateur, Isis, qui la contacte sur Internet. Au cours d'un rendez-vous, l'homme lui remet des documents compromettant Nora...
Alors qu'il vient de mettre sous les verrous une bande de trafiquants de drogue, le commissaire Cordier apprend que sa femme Lucia a enfin réussi son permis de conduire. Toute la famille met la main à la poche pour lui offrir une voiture neuve, dont elle ne profitera guère. En effet, un peu plus tard, sur le parking d'un supermarché, un inconnu l'agresse et s'enfuit au volant du véhicule flambant neuf après avoir fait usage d'une bombe lacrymogène. La malheureuse est aussitôt transportée à l'hôpital. On craint qu'elle ne perde la vue. En apprenant la nouvelle, Charly jure de retrouver l'agresseur et commence immédiatement son enquête. Bruno et Myriam insistent pour être de la partie...
Championne du monde en titre sur 400 mètres, Marie-Sophie Maurin connaît quelques déboires. Sa carrière vacille depuis une blessure à la cheville qui tarde à guérir. Obnubilée par la victoire, elle s'entraîne avec acharnement, mais son horizon s'est à nouveau obscurci depuis qu'un mystérieux individu multiplie envers elle les agressions et les menaces de mort. Ce harcèlement prenant trop d'ampleur, Marie-Sophie se résout à faire appel au commissaire Cordier, sur les conseils pressants de Paola Merisi, son entraîneur qui est également sa compagne. D'après les premiers indices, Cordier pense tout d'abord à une simple affaire de rivalité entre athlètes. Il est bientôt contraint de changer de point de vue...
C'est avec plaisir que Cordier retrouve Michel Ménard, un vieil ami policier. Les deux hommes devisent tranquillement lorsqu'un drame se produit. Cordier est victime d'une tentative de meurtre. C'est Michel Ménard qui fait les frais de l'agression et se retrouve à l'hôpital. Cordier décide alors d'héberger Alexis, son fils âgé de 17 ans, tout en menant l'enquête. On lui confie parallèlement une sombre affaire de meurtre dont Alexis serait le suspect numéro un. Il est temps pour Cordier de l'interroger, même s'il est persuadé de l'innocence du jeune homme. Il perçoit toutefois rapidement qu'Alexis ne lui dit pas toute la vérité...
Silva, un redoutable malfrat, braque une banque avec un complice, Moretti. Les deux hommes bénéficient de l'aide discrète mais efficace du caissier de l'établissement, Orsini. Bien préparé, le hold-up prend pourtant une tournure dramatique lorsqu'un vigile tente de s'interposer et s'écroule, grièvement blessé par Silva. Peu après, Moretti et Silva s'enfuient en feignant de prendre Orsini en otage. Celui-ci, traumatisé par ces sanglants événements, menace de tout raconter à la police. Silva l'abat froidement. Bruno et Pierre Cordier, le juge et le policier, héritent de l'enquête. C'est au commissaire que revient la délicate mission d'informer Patricia, la fille d'Orsini, du meurtre de son père...
Le juge Bruno Cordier s'apprête à épouser la ravissante Laura Vialli, experte en vins, dont il est follement épris. Toute la famille, Myriam en tête, se réjouit. Tout irait pour le mieux si Cordier père n'était appelé à enquêter sur l'étrange décès d'un marchand de tableaux, Paul Denuzières. Très vite, l'apparent suicide se révèle être un meurtre maladroitement maquillé. Plus troublant, le portrait-robot de la jeune fiancée du défunt ressemble étrangement à Laura Vialli. La surprise du commissaire grandit encore lorsque Laura lui avoue que, divorcée et sans ressources, elle a accepté un travail d'escort girl. Fou amoureux de sa fiancée, Bruno refuse d'accorder le moindre crédit aux révélations de son père...
Jobert, un collègue du commissaire Cordier, est abattu par un mystérieux braqueur de banques surnommé «Abel». Quelques jours plus tard, l'informatrice de Jobert, une certaine Julie, contacte le commissaire. Elle propose de le rencontrer dans une usine désaffectée, à minuit. Cordier se rend seul au rendez-vous. Arrivé sur place, il entend des cris de femme et comprend, mais un peu tard, qu'on l'a devancé. Poussée du toit de l'usine par un individu non identifié, Julie ne parlera plus. A côté de son cadavre, la police trouve 50 000 francs en liquide. Cordier doit affronter le courroux de son supérieur, de son propre fils, mais aussi de la presse...
Myriam, la fille du commissaire Cordier, travaille maintenant au ministère de la Justice, dans une commission s'occupant des victimes d'erreurs judiciaires. Un soir, dans la rue, un inconnu tente de lui voler son sac. Un passant intervient et permet l'arrestation du malfaiteur. Bien que blessé, le mystérieux sauveteur disparaît avant que Myriam ait pu le remercier. Parallèlement, une jeune femme, Isabelle Vidal, reçoit des coups de fil anonymes affirmant que l'accident qui a coûté la vie à sa mère, dix ans auparavant, a en fait été provoqué par son père, Roger. D'abord sceptique, Isabelle finit par s'interroger : si son père est un meurtrier, ne risque-t-il pas de récidiver aux dépens de sa nouvelle épouse ?...
Pierre Cordier et son collègue Denvers interviennent dans le cadre d'une affaire qui risque de faire grand bruit. Après avoir essuyé un tir nourri, Denvers est blessé à l'épaule. Cordier commence alors son enquête afin d'arrêter les malfaiteurs. Il découvre rapidement que Pierre Gassot, l'un des criminels, est le fils d'Annie, son amour de jeunesse. Pierre serait né quelques mois seulement après leur séparation. Totalement déconcerté, Cordier commence à penser que le jeune homme pourrait bien être son enfant. Sa famille s'inquiète de le voir ainsi perturbé et se demande bien ce que son attitude peut cacher...
Madame Cordier achève une longue enquête sur les violences conjugales. Son rapport doit être remis au ministère de l'Intérieur. Toute la famille est réunie lorsque la sonnerie du téléphone retentit. Il s'agit d'une femme, qui appelle à l'aide. Un bruit de lutte se fait entendre dans le combiné. Sur place, le corps de la malheureuse est découvert poignardé. L'amant de la victime, maître Loriol, n'a guère envie de figurer sur la liste des suspects. Il oriente les recherches vers le mari de sa maîtresse. L'homme est rapidement arrêté, mais Cordier trouve que cette solution est un peu trop simple pour être la bonne. Il décide donc de reconsidérer l'affaire...
L'équipe du commissaire Cordier se prépare à arrêter Christophe Tulardi, un trafiquant de drogue. Pendant l'opération, Portal, l'un des hommes de Cordier, est blessé. Tulardi, finalement arrêté, est relâché faute de preuves suffisantes. A peine hors des locaux de la police, il trouve la mort dans un accident de voiture. Bruno Cordier est chargé du dossier. Il rencontre le juge Lefebvre, sans savoir que celui-ci fait partie d'une organisation secrète, «Les Tables de la loi», qui ambitionne de punir les dealers qui échappent à la justice. Lefebvre cherche à intégrer Bruno Cordier dans ses effectifs. Cordier père essaie de tirer son fils de ce guêpier...
Monsieur et madame Beaufort rentrent d'un week-end passé à oublier les soucis du quotidien. Ils ont laissé leur fille chez eux, seule, avec toutes les recommandations nécessaires. Mais, une fois la porte de leur appartement poussée, ils découvrent le corps sans vie de la malheureuse. Apparemment, une fête a eu lieu dans la maison. Une amie de la victime, Laëtitia, serait impliquée dans l'affaire. Les trois Cordier constatent que les jeunes qui ont participé aux réjouissances ont consommé beaucoup d'alcool et de drogues douces. Qu'en est-il pour la victime ? D'autres drogues ont-elles circulé ? Autant de questions soumises à la sagacité des deux fins limiers...
Le juge Bruno Cordier se rend en Bretagne pour assister à un congrès de magistrats. Une fois sur les lieux, il fait l'objet de toutes les attentions de la police locale. On l'accuse en effet de meurtre. Le commissaire Cordier, père du prévenu, intervient pour essayer de comprendre les raisons qui poussent ses collègues à émettre de telles théories. Secondé par sa fille Myriam, il affronte le zèle d'un policier qui ne veut guère entendre raison. Si rien n'est entrepris, Bruno pourrait bien séjourner quelque temps en prison avant que toute la lumière soit faite sur cette triste affaire. Le commissaire met son flair au service de la défense de sa famille...
Le commissaire Cordier s'intéresse de près au capitaine Leblanc, un collaborateur fraîchement intégré à l'équipe. Il s'interroge notamment sur la manière dont celui-ci conduit ses interrogatoires. En effet, un certain Plavic, arrêté en tant que suspect dans une affaire de meurtre, vient d'avouer son crime. Il aurait assassiné une petite fille. Myriam milite pour la cause de l'inculpé : elle est persuadée que Leblanc lui a extorqué ses aveux en le menaçant d'une arme à feu. Les Cordier sont confrontés au classique dilemme : vaut-il mieux libérer un coupable, ou condamner un innocent ? La famille débat de cette épineuse question. Pendant ce temps, le véritable criminel est peut-être toujours en liberté...
Les Cordier gardent la petite Chloé, la fille de Manuela, médecin légiste sortie pour un soir avec Bruno. Chloé, victime d'une forte fièvre, est conduite à l'hôpital de Cormille où le docteur Brunet est censé être de garde, mais l'interne ne parvient pas à le trouver. Le lendemain, on retrouve le cadavre du médecin : il a été assassiné et son meurtre maquillé en accident de la route. Les Cordier enquêtent alors à la lisière du monde politique et industriel. Le docteur Brunet, fils du maire actuel, avait prévu de rencontrer l'adversaire de son père, par ailleurs propriétaire d'une usine de retraitement de déchets...
Le juge et le commissaire Cordier travaillent cette fois main dans la main. Un enfant, laveur de pare-brise, vient de mourir, fauché par une voiture. Le chauffard n'a même pas daigné s'arrêter. L'enquête conduit le magistrat et le policier sur la piste d'artistes de cirque, qui pourraient bien avoir des éléments à fournir aux deux justiciers. Lorsque le père de la victime est à son tour assassiné, l'affaire se complique sérieusement. L'enfant a peut-être été la victime d'un meurtre. Mais qui peut bien en vouloir à un gamin ? Les Cordier, qui n'excluent aucune possibilité, sont prêts à tout entendre. Mais dans le milieu du cirque, la solidarité est très forte et les langues se délient peu...
Un accident de voiture malencontreux a laissé Lucia Cordier totalement défigurée. Pour pouvoir à nouveau affronter le monde et le regard de ses amis, Lucia n'hésite guère longtemps : elle aura recours à Marc Singer, l'un des plus éminents chirurgiens plastiques de Paris. Alors qu'elle entre dans sa clinique, accompagnée de ses parents, une rumeur de plus en plus insistante les met tous en alerte. Une de ses patientes ayant été assassinée, le digne spécialiste est dorénavant le premier suspect. Les Cordier doivent affronter toute l'ambiguïté de ce personnage charismatique, qui cache peut-être une double personnalité...
Le jeune Sébastien, 12 ans, est mort après avoir consommé du fromage contaminé par la listéria, une bactérie redoutable. La société Duprez, qui fabrique les fromages en question, est immédiatement mise en cause. Le lendemain du drame, Gilles Duprez, PDG de la société, est retrouvé mort à son domicile. Son décès n'a rien de naturel. La police soupçonne le père de l'enfant décédé, François Legoff, d'avoir rendu justice lui-même. Celui-ci s'en défend. Il reconnaît être entré chez Duprez, mais il aurait trouvé le vieil homme agonisant. Prenant peur, il se serait enfui. Le commissaire découvre alors que les étiquettes des fromages ont été falsifiées...
Bartoli, cadre commercial à la Crédico, une société de crédit, est retrouvé assassiné dans son bureau. Lorsque le commissaire arrive sur les lieux du crime, un suspect, aperçu par un client surendetté, s'est enfui. Après enquête, les Cordier découvrent toutefois qu'un grand nombre de personnes pouvait en vouloir à Bartoli. A commencer par Francis Vial, son collègue. Les deux hommes avaient fait un pari stupide : le premier qui gagnerait les faveurs de Lise, une autre collègue, bénéficierait d'un voyage à Cuba. Bartoli remporte la mise, mais révèle l'enjeu du marché à Lise. Vial, amoureux d'elle, la perd à tout jamais. Voilà une bonne raison de chercher vengeance...
Marek Rozinski, un repris de justice, est accusé avec son fils, Fred, d'avoir assassiné Denise et Charles Pereire, leurs employeurs. Au comble du désespoir, le suspect, qui clame son innocence, prend la famille Cordier en otage. Il menace : si le véritable coupable n'est pas arrêté dans les 48 heures, il exécutera Bruno, Myriam et Lucia ! Le commissaire Cordier, qui prend l'affaire très au sérieux, bouscule ses collègues et met au placard ses habitudes. Il se lance sur la piste d'un étrange psychothérapeute qui pourrait bien en savoir beaucoup sur cette affaire. Ce membre du corps médical prétend soigner le cancer grâce à des méthodes naturelles...
Sylvie Delancenet, une ancienne conquête du juge Bruno Cordier, a été retrouvée sans vie dans son appartement du Golden Sun. Cet établissement pour personnes âgées, géré par la belle-mère de Sylvie, abritait les disputes incessantes de Sylvie et de son mari, Christian. Le couple était d'ailleurs en instance de divorce. Au cours de multiples rixes conjugales, Christian évoquait sans cesse la garde de leur fille, Charlotte. Placé en garde à vue, le mari apprend, médusé, que l'enfant serait en fait la fille de Bruno Cordier. Le magistrat n'est pas moins abasourdi lorsqu'il est informé de la nouvelle. Il ne sait pas s'il doit dire la vérité à l'enfant...
Le commissaire Cordier se réjouit du prochain mariage de son collègue Lambert avec la ravissante Aline. Un peu vite sans doute, car celui-ci est assassiné le jour même de ses noces. Le crime accompli, le ou les coupables disparaissent sans laisser de traces. L'Inspection générale des services lance une enquête serrée. Elle soupçonne Lambert d'avoir appartenu à une bande de «saucissonneurs». Cordier n'arrive pas à croire à la culpabilité de son ami. Mais les faits sont têtus. Plus ses investigations progressent, plus Cordier en arrive à penser que Lambert a voulu protéger la femme qu'il aimait. Il lui faut néanmoins trouver une preuve qui valide son hypothèse...
Maître Rocher est bien connu des magistrats pour ses plaidoiries efficaces mais parfois théâtrales. Cette fois, il interpelle l'assemblée et prétend apporter, dès le lendemain, les preuves de l'innocence de son client, accusé de meurtre. Sur le moment, personne ne prête attention à cet effet d'annonce. Quelques heures plus tard, le corps de maître Rocher est retrouvé poignardé. L'enquête commence sur les chapeaux de roues pour les Cordier. C'est tout d'abord un ancien client de la victime, un certain Morel, entrepreneur véreux, qui fait l'objet de toutes leurs attentions. Celui-ci aurait écopé de trois années de prison. Il estime que maître Rocher, en confiant son dossier à une collaboratrice, aurait agi contre ses intérêts. Depuis sa libération, l'homme d'affaires le menaçait ouvertement...
Savignard, qui a été condamné à une lourde peine de prison pour avoir attaqué un fourgon blindé, purge sa peine de prison. C'est en tout cas ce que croit le commissaire Cordier. Lorsqu'il apprend que le criminel s'est échappé, il fait immédiatement surveiller sa famille. Il en profite pour rendre visite à Violaine Savignard, l'épouse du fuyard, et Aurélien, son fils. Le lendemain, il apprend que Boisgelot, un instituteur, amant de madame Savignard, a été assassiné. Le policier pense aussitôt que le détenu en cavale a profité de sa nouvelle liberté pour régler ses comptes et ses petites affaires de famille. Mais la réalité n'est peut-être pas aussi simple...
Les Cordier n'auront pas à exercer leurs éventuels talents musicaux pour s'occuper de leur prochaine affaire : seul leur sens de la déduction se révélera de la plus grande utilité. Un professeur de musique, considéré comme un génie, vient d'être assassiné. C'est bien évidemment vers les élèves du maître, mais aussi vers sa fille, Amélie, que se tournent les enquêteurs. Parmi les jeunes virtuoses, Romain, tout particulièrement, laisse perplexes le commissaire et le juge. Cet enfant de 8 ans, un prodige d'après tous les spécialistes, entretenait des relations étranges avec son professeur. En était-il la victime ? La question se pose et représente sans doute la clef du dossier. Les témoins hésitent à faire entendre leur voix...
Christine Fontanges, une femme despotique, haïe de tout son entourage et de ses employés, est retrouvée morte à son domicile. Pour le commissaire Cordier, l'affaire s'annonce difficile. Chaque personne qui la connaissait avait en effet mille raisons de vouloir la supprimer. Ses premiers soupçons se portent cependant sur une de ses employées, qui subissait quotidiennement son harcèlement moral. Mais le commissaire décide d'en savoir plus sur la famille Fontanges avant de tirer de trop hâtives conclusions. Il découvre que le mari, Hugues, et le fils, Marc, entretenaient avec Christine des relations tendues. Il en va de même chez les Cordier, depuis que Bruno a engagé une nouvelle baby-sitter...
Les Cordier passent un week-end tranquille chez Lucas Maldini, le neveu de Lucia. Mais ce moment de détente vire au cauchemar lorsque Charlotte est enlevée. Le commissaire Cordier comprend bien vite que ce n'est pas sa petite-fille qui devait être enlevée, mais bien la fille de Lucas. Dès lors, il doit concentrer ses recherches sur les personnes qui pourraient en vouloir à ce point à Lucas, qui semble pourtant être un homme honnête et sans histoires. Mais il est désormais évident qu'il cache certains aspects de sa vie aux Cordier. Ceux-ci vont tout faire pour en savoir plus et tenter de sauver Charlotte, quitte à outrepasser leurs droits...
Luc Mailly, un employé de banque apparemment sans histoire, est retrouvé assassiné chez lui. Pierre et Bruno Cordier sont tous les deux chargés de l'affaire qu'ils décident de résoudre conjointement. Ils commencent par se rendre sur les lieux du drame. Ils y découvrent les traces d'une dispute entre la victime et une femme, sans doute sa petite amie. Celle-ci a été aperçue au domicile du défunt au moment du meurtre. En se renseignant sur elle, les Cordier apprennent qu'elle est enceinte. Tout ces éléments semblent indiquer un crime passionnel commis par une femme congédiée par le père de son futur enfant. Mais les apparences peuvent être trompeuses...
Luc Millas, un professeur qui travaille dans un lycée de banlieue, a été assassiné. Karim, qui l'avait agressé la veille de sa mort, est arrêté. Il fait figure de coupable idéal, mais nie les faits. Chénier, vétérinaire et amant de Millas, a ravagé l'appartement de la victime. Il était jaloux de l'amitié que Millas portait à Abdel, le frère de Karim, un élève prometteur. Le même Abdel s'accuse maintenant du crime au moment où Karim fait de même. Où est la vérité ? Le commissaire pense que les deux adolescents se couvrent mutuellement car chacun pense que l'autre est l'assassin. Tous deux pourraient bien être innocents...
Le juge d'instruction Bruno Cordier se retrouve en bien mauvaise posture, menacé par un homme considéré comme un tueur en série. Pour le sauver, le commissaire Cordier, son père, est obligé d'agir vite. Il sort son arme et abat le criminel. L'affaire semble close : tous les éléments recueillis cautionnent en effet la thèse de la culpabilité du suspect. Le sens du devoir accompli, mais regrettant d'avoir dû faire usage de la violence, le commissaire Cordier n'a toutefois pas la conscience tranquille. Un message qui l'avertit qu'il vient de commettre une bavure en tuant un innocent achève de semer le doute dans son esprit. Cordier enquête...
Le commissaire Pierre Cordier s'apprête à prendre sa retraite. Toujours bougon mais un rien nostalgique à l'idée de raccrocher définitivement son holster après des années de bons et loyaux services, il n'a pourtant guère le temps de songer qu'à la fin de la semaine il mènera une tout autre vie. C'est que le calme ne règne pas au SRPJ. Trois adolescents y effectuent un travail d'intérêt général. Ils font surtout beaucoup de bruit et créent suffisamment de perturbations pour que Cordier prenne les choses en main. Plus grave : Cécile, son adjointe, l'appelle, au comble du désespoir et de la panique. Son amant vient d'être poignardé chez elle...
Une riche famille d'industriels, les Neubourg, est de retour en France pour acquérir une entreprise publique nationale. Un meurtre vient toutefois troubler le bon déroulement de l'opération. Voilà les Cordier plongés dans une affaire hautement sensible : justice humaine contre raison d'Etat. En face d'eux, une famille unie fait front, l'enquête prend l'allure d'un duel : les Cordier contre les Neubourg. Le commissaire et le juge finissent par se demander si les renseignements généraux n'en sauraient pas un peu plus qu'eux sur ce dossier économique. Les Neubourg ont-ils commandité l'assassinat ? A-t-on plutôt voulu leur faire peur ? Rien n'est sûr...
Isabelle Klein, psychologue dans un centre de réinsertion pour jeunes délinquants, est retrouvée morte, un médaillon en main. Les soupçons se portent rapidement sur le directeur de l'établissement, le père Xavier Lombard, qui entretenait une liaison avec la victime. Le commissaire Pierre Cordier tente de convaincre son fils, le juge Bruno Cordier, de la culpabilité de l'homme d'Eglise. Mais celui-ci refuse de croire à cette idée : le père Lombard compte depuis longtemps parmi ses proches amis. Contre l'avis de son père, Bruno poursuit l'enquête et découvre qu'un délinquant, récemment sorti de prison, s'est violemment disputé avec Isabelle la veille du crime...
Lily Mahé, une adolescente, est retrouvée morte, défenestrée, lors de la fête de son école. Peu avant, elle s'était disputée avec un jeune homme. Nadia, son amie, explique que Lily était enceinte d'un homme marié. Chez les Mahé, dans la chambre de la victime, les policiers retrouvent le dossier d'une grande école de commerce et 10 000 euros en liquide. Eric Mahé, le père de Lily, est ornithologue. Lily lui avait volé une cassette vidéo pour enregistrer l'une de ses échographies. Un message sur la boîte vocale de Lily permet aux Cordier de remonter jusqu'à Daniel Pujol, l'amant et professeur de la jeune fille. Elle menaçait d'envoyer la cassette à sa femme. Pujol nie avoir tué sa jeune maîtresse. Le légiste vient compliquer l'affaire : Lily était déjà morte avant sa chute...
Georges Noirceuil, le directeur d'une école d'ingénieurs en génie civil, a été poignardé dans son bureau. Sa fille Edith, âgée de 20 ans, est une élève de l'établissement. Après avoir subi un choc, elle est déclarée amnésique. Le juge Cordier décide d'utiliser l'hypnothérapie pour essayer de lui faire recouvrer la mémoire. La manoeuvre est un succès : Edith confie avoir aperçu un homme s'enfuir du bureau de son père. Le commissaire Cordier, de son côté, s'intéresse à un étudiant, Philippe Emonot, qui est persuadé d'avoir été manipulé. Cordier trouve en effet des dossiers falsifiés dans les archives de Noirceuil. La mort d'un élève de l'école relance l'enquête...
Lara, la nièce du commissaire Cordier, travaille dans un magasin de luxe. Elle est effarée d'apprendre que Girard, son patron, vient d'être assassiné. Karim, un agent de sécurité licencié la veille du drame, est soupçonné. Les enquêteurs suivent cette piste d'autant plus près que Karim reste introuvable et semble fuir la police. Lara a quelques raisons de craindre que les soupçons se portent également sur elle. Finalement retrouvé, Karim nie tout. Il prétend s'être enfui par crainte des soupçons. La découverte d'une montre, un faux grossier, relance l'affaire. Le commissaire interroge la propriétaire des magasins de luxe, Sylvia. Il éprouve pour elle une douce attirance...
Alors que le procureur général Richard Darcourt, directeur de l'Ecole de magistrature où enseigne Bruno Cordier, annonce son départ pour s'occuper de sa femme, Delphine, atteinte d'un cancer, Léa Sinclair, secrétaire stagiaire de l'établissement, est retrouvée étranglée. Plus tard, alors que l'école est sous le choc, Julie Barral, une élève de Cordier, est victime à son tour d'une agression qui la plonge dans le coma. Etrange coïncidence : Julie enquêtait précisément sur le dossier Sinclair, qui a mystérieusement disparu. Bruno Cordier mène des recherches dans l'entourage de Léa, pour tenter d'élucider l'affaire. Il découvre l'existence d'un amant, Jimmy...
Laurence Queffélec, 35 ans, est retrouvée assassinée chez elle, victime d'un cambrioleur qui se fait appeler «La Mygale». Ce criminel nargue la police depuis déjà trop longtemps au goût des Cordier. Ils manquent pourtant d'indices pouvant les mener au coupable. Un autre problème surgit : la fille de la victime, Marine, une adolescente rebelle, refuse d'aller vivre avec son père, Julien, qui a déserté le foyer depuis plus de dix ans. Pour éviter qu'elle ne se retrouve dans un foyer, on lui propose de choisir une nouvelle famille d'accueil. Elle préfère s'installer chez sa tante Béatrice, la soeur de Laurence, et son oncle Philippe Koenig...
Le commissaire Cordier rentre d'une soirée passée chez le divisionnaire en compagnie de Lucia. En chemin, il s'arrête sur le lieu d'un drame. D'après les premiers éléments qu'il reçoit, Cordier comprend qu'un policier s'est suicidé. Très ému par cette affaire, Cordier veut connaître les raisons qui ont poussé le malheureux à commettre un acte désespéré. Ce que le commissaire ne sait pas encore, c'est que deux agents, constatant que leur collègue avait été ni plus ni moins exécuté, ont décidé de maquiller la scène du crime. Ce sont eux qui ont fait croire au suicide de Couteau, la victime. Le juge Cordier met le commissaire sur le dossier...