Septembre 1914. Depuis deux mois, des dizaines de milliers de soldats européens meurent, chaque jour, dans les tranchées. Dans l’espoir de mettre fin à ce carnage, la France et l’Angleterre se constituent, chacun de leur côté, une flotte de tanks. Ils pensent avoir découvert l’arme qui leur fera gagner la guerre. En vain. L’Allemagne les réduit tous à néant. Le 20 novembre 1917, les chars britanniques parviennent enfin à Cambrai à percer le front allemand. Ainsi s’écrit une nouvelle page dans l’histoire de la guerre : l’ère des tanks. Comment Louis Renault parvint-il à concevoir le premier véritable tank de l’Histoire ? Qu’ont vraiment ressenti les premiers conducteurs de chars à leur arrivée sur les champs de bataille ? Grâce à des journaux de bords et des lettres du front, cet épisode propose une véritable immersion dans le quotidien des ingénieurs et soldats tankistes.
Novembre 1918. L’Europe sort de l’horreur de la guerre. À Kazan, dans la Russie Tatar, Allemands et Russes mettent au point une nouvelle arme redoutable, un tank rapide, doté de moyens de communication ultra modernes. Car l’état-major allemand prépare sa revanche et le tank pourrait bien être l’arme décisive. Si l’alliance technologique entre Russes et Allemands ne dure pas, les prototypes sont déjà bien avancés. Hitler trépigne, et le 1er septembre 1939, les tanks allemands sortent des usines et envahissent la Pologne. D’où vient le mythe de l’invincibilité du Panzer germanique ? Comment les Soviétiques ont-ils réussi à battre les Allemands, alors même que ceux-ci marchaient sur Moscou ? Au moyen de témoignages inédits de vétérans de la Seconde Guerre mondiale, cet épisode propose une véritable immersion dans le quotidien des ingénieurs et conducteurs de chars.
Le 25 juin 1950, les tanks nord-coréens envahissent la Corée du Sud. En Europe, ils écrasent les soulèvements populaires qui parcourent les États membres du Pacte de Varsovie. Les États-Unis envoient leurs divisions blindées en Europe de l’Ouest. Les deux blocs se font front et fournissent aussi en armes le reste du monde. Lorsque les pays arabes attaquent Israël, la guerre du Kippour, les tanks ennemis s’affrontent alors sur un nouveau théâtre. Et c’est ici qu’a lieu l’une des batailles de tanks les plus meurtrières de l’Histoire. Alors que la course à l’armement entre Russes et Américains menace l’ordre du monde, un homme, seul, place Tiananmen, bouleverse à jamais le destin des tanks. Un conducteur ayant donné sa vie à son pays peut-il retourner son arme contre les siens? Comment les blindés israéliens, malgré leur infériorité numérique, parvient-ils à repousser les armées arabes en 1973 ?
En août 1990, Sadam Hussein ordonne à ses tanks T72 d’envahir le Koweït. À la tête d’une coalition de 29 pays, les État-Unis répliquent en lançant le plus vaste déploiement de chars depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ses M1 Abrams en tête. C’est la dernière bataille de chars de l’Histoire. Dans les rues de Grozny, les tanks sont un piège mortel pour des milliers de jeunes soldats russes, qui découvrent avec horreur leur extrême vulnérabilité face à la fureur des séparatistes tchétchènes. Les chars M1 américains, réputés invincibles, ne sont eux non plus pas épargnés : de Bagdad à Fallujah, ils sont détruits par des hommes armés de lance-roquettes. Alors qui veut la peau du char ? En mai 2015, le monde occidental est frappé de stupeur. Sur la Place Rouge, devant Vladimir Poutine, un nouveau tank encore au stade de prototype défile, que personne n’attendait : le T14 Armata, véritable bijou de technologie et arme de guerre surpuissante.
