Fille de la guerre et de la mondialisation des échanges, la carte postale est un gage de vie dont l’usage et le sens social s’impose au cours de la Première Guerre mondiale. Avec sans doute plus de 4 milliards de cartes postales échangées, cet objet est la trace de l’absence et de l’inquiétude, tout en étant vecteur d’euphémismes sur la situation au front et de déni face à la mort.
L'historienne Clémentine Vidal-Naquet analyse la manière dont l’expérience de la guerre se déforme au prisme de ce petit bout de carton chargé d’images irréelles et de sentiments simples.
Die Postkarte – ihre weltweite Verbreitung verdankt sie der Globalisierung der Kommunikation zu Beginn des 20. Jahrhunderts: Vor allem im Ersten Weltkrieg setzte sich die Postkarte als sehnlichst erhofftes Lebenszeichen von Soldaten durch. Bereits nach der Postkonferenz von Karlsruhe 1865 kommt die Postkarte in England und Österreich in Mode. Das praktische Format aus Karton, das keinen Briefumschlag benötigt, vereinfacht das Schreiben und Versenden. Bei der Belagerung von Paris durch die deutsche Armee im Jahr 1870 wird die Postkarte zum bevorzugten Kommunikationsmittel.