La crise argentine ne fait plus la manchette, mais ce n'est pas parce qu'elle s'est résorbée. En réalité, la situation continue à se détériorer. Sa dette atteint les 151 milliards de dollars. Carlos Menem, qui a dirigé le pays entre 1989 et 1999, période durant laquelle l'Argentine a vécu audessus de ses moyens et procédé à toute une série de privatisations, prépare même son retour au pouvoir. Pendant ce temps, le peuple se mobilise et l'ancien pays le plus prospère d'Amérique latine se transforme en un véritable laboratoire d'idées pour la gauche.