Poutine, la nostalgie de l’empire

En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien. L’occasion pour Le Dessous des Cartes d’explorer les relations qu’entretient la Russie de Vladimir Poutine avec ses anciens États satellites depuis la fin de l’URSS. Des pays baltes à l’Asie centrale en passant par l’Ukraine, la Biélorussie et le Caucase, la Russie semble encore considérer l’espace post-soviétique comme sa zone d’influence naturelle. Pression militaire, arme économique, soft power : le président russe cherche à garder la main sur cet "étranger proche".

Im Februar 2022 rechtfertigte Wladimir Putin seine Invasion in der Ukraine mit der Bedrohung seiner Sicherheit durch die NATO-Mitgliedschaft einiger Grenzländer. Seit den Farbrevolutionen in Georgien und der Ukraine hat die Besessenheit des Kremls, seinen Einfluss im ehemaligen Sowjetraum nicht zu verlieren, mit dem Ukraine-Konflikt eine weitere Stufe erreicht.

In February 2022, Vladimir Putin justified his invasion of Ukraine by the threat to his security posed by the accession of certain border countries to NATO. Since the color revolutions in Georgia and Ukraine, the Kremlin's obsession with not losing its influence in the former Soviet space has taken an additional step with the Ukrainian conflict. [arte]