En avril 2004, les Français sont tenus en haleine par la recherche d’un petit garçon de 10 ans et demi disparu en pleine nuit, vêtu de son pyjama. Les jours passent. Les images se ressemblent : des chiens, des gendarmes, des battues, des affichettes… Et puis la vie continue, on oublie un peu. Et un soir, six semaines plus tard, la nouvelle tombe. Le petit garçon est retrouvé mort. Qui a tué Jonathan Coulom ? Depuis plus de quatre ans, l’affaire reste toujours non élucidée. Rappel des faits Au printemps 2004, Jonathan Coulom, 10 ans et demi, quitte sa famille pour la première fois. Toute sa classe de CM2 part pour trois semaines à Saint-Brévin-les-Pins au bord de l’océan Atlantique. Originaire d’Orval, dans le Cher, ses parents n’ont pas les moyens de partir en vacances trop loin de chez eux. L’idée de partir trois semaines avec ses copains dans ce qui lui paraît le bout du monde l’excite aussi bien qu’elle lui fait un peu peur. Le séjour est intense. Char à voile, visite d’un chalutier, découverte des marais salants… Et puis, un matin, au réveil, un enfant manque à l’appel. Jonathan n’est pas dans son lit. Il a disparu. De très importants moyens sont déployés pour retrouver l’enfant. En vain. Six semaines après la disparition, le jeudi 20 mai 2004, un petit corps est repêché dans un étang. Il s’agit de Jonathan. Il a été assassiné. Le corps de l’enfant est retrouvé à Guérande à cinquante kilomètres de Saint-Brévin-les-Pins. Le petit cadavre en position foetale et dénudé flotte à la surface d’un plan d’eau situé dans le parc d’un manoir à proximité d’une ferme abandonnée. Il a été lesté d’un parpaing et ses membres ont été ligotés. Quatre années se sont écoulées et malgré les pistes explorées par les gendarmes, l’affaire Jonathan reste non élucidée comme 15 à 20 % des affaires criminelles chaque année.
Vers midi, le samedi 28 décembre 1996, le facteur de Blanzy, une petite commune de Saône-et-Loire, s’engage dans un petit chemin goudronné qui conduit à la ferme du lieu-dit de l’étang d’Ogle. Au bout de quelques mètres, il aperçoit un corps étendu dans le fossé gelé qui borde la route. Il se précipite à la ferme pour prévenir les secours. Ces derniers arrivent rapidement sur place. Le cadavre est rapidement identifié. Il s’agit de Christelle Blétry, 20 ans, une jeune femme sans histoire qui habite à deux kilomètres de là. Christelle a été assassinée. L’autopsie permet de déterminer qu’elle a été poignardée 123 fois. Elle n’aurait pas subi d’agression sexuelle et se serait défendue jusqu’à son dernier souffle. Son ou ses assassins se sont acharnés sur elle avant de l’abandonner sur ce chemin. La veille de sa mort, Christelle, étudiante en section sanitaire et sociale, quitte le domicile familial à 19 h 30 pour aller passer la soirée chez un ami, qui occupe un studio dans le centre de Blanzy. Quatre garçons et une fille sont présents. Ensemble, ils regardent une cassette vidéo. Vers 23 h 45, Christelle les quitte pour rentrer chez elle à pied, comme à son habitude. Avant de quitter les lieux, Christelle a dit à ses amis qu’elle avait peur. Personne ne l’a prise au sérieux et elle est donc partie seule. Christelle n’arrivera jamais chez elle. Que s’est-il passé sur le chemin qui devait la ramener chez elle ? Qui a-t-elle pu croiser ? Qui pouvait nourrir à son encontre une rage telle qu’il ait fallu la poignarder à 123 reprises ? Connaissait-elle son agresseur ? Où a-t-elle été agressée ? Depuis dix ans, cette affaire demeure un mystère, ces questions sans réponse. Par ailleurs, ce crime s’inscrit dans une macabre liste de plusieurs assassinats non élucidés de jeunes femmes qui ont eu lieu dans cette région de Saône-et-Loire. Est-il possible de rapprocher ces homicides et
Mardi 11 octobre 2005. Eric Boisseranc rentre chez lui, à Chazay d’Azergues, un petit village du Beaujolais, un peu plus tôt que d’habitude. Il est 17.00. Marine, sa fille de vingt ans, est déjà là. Sa voiture est garée dans l’allée. En entrant, Eric aperçoit des lueurs dans la pénombre du salon. Marine a laissé les volets fermés, pour pouvoir regarder la télé. Elle n’a peut-être pas entendu son père rentrer. Il l’appelle. Pas de réponse. Intrigué, Eric Boisseranc descend les quatre marches qui mènent au salon. A quelques pas de lui, à côté de la cheminée, il voit une flaque rouge sombre. Il se rapproche encore. Et hurle. Marine est là, allongée derrière le canapé, elle a été poignardée à plusieurs reprises. Affolé, Eric appelle un ami médecin à Chazay, en lui disant de venir le plus vite possible. Mais il est déjà trop tard. Marine a succombé à ses blessures. Pas de trace d’effraction, pas de vol, pas d’agression sexuelle. Le meurtrier a pris beaucoup de précaution et n’a pas laissé beaucoup d’indice derrière lui. Pas d’ADN, pas d’empreinte digitale, tout juste une trace de pas ensanglantée sur le sol. Dans sa fuite, il prend tout de même le temps d’emporter le portable de la victime et le téléphone fixe de la maison. Marine Boisseranc est une jeune femme sans histoire. Étudiante en deuxième année de BTS comptabilité à Villefranche-sur-Saône, elle a deux petits frères dont elle est très proche. Grande blonde aux yeux bleus, c’est une jolie fille qui a beaucoup d’amis. Personne autour d’elle ne comprend ce qui a pu se passer et qui aurait pu lui en vouloir. Depuis quatre ans, la gendarmerie en charge du dossier a envisagé de très nombreuses pistes. Tueur opportuniste, vagabond, proche de la victime, ancien petit ami, ami, tueur en série… Aucune n’a pour le moment porté ses fruits. L’affaire Marine Boisseranc reste non élucidée.
Printemps, été 1987. En l’espace de quelques semaines, quatre fillettes sont enlevées et tuées en région parisienne. Elles ont entre 7 et 9 ans. Sabine Dumont est l’une d’entre elles. Le samedi 27 juin 1987, vers 17 h 30, la petite Sabine, 9 ans, quitte l’appartement familial de Bièvres dans l’Essonne pour aller acheter un tube de gouache blanche, afin de finir un dessin. Une amie de la famille l’aperçoit sur le chemin du retour. C’est la dernière personne à l’avoir vue vivante. Après une nuit de recherche, le corps de Sabine est retrouvé le lendemain à Vauhallan, le long de la nationale 118. La fillette est morte étranglée après avoir subi des violences sexuelles. Sabine est-elle une victime isolée, ou bien a-t-elle été la proie d’un tueur d’enfants qui sillonne la région ? Des suspects sont arrêtés. Un pédophile pris en flagrant délit ? un tueur en série Anglais ? un imprimeur itinérant dénoncé par sa fille ? Malgré les nombreuses pistes suivies, l’assassin n’a toujours pas été arrêté. Après 23 ans, le meurtre de Sabine Dumont reste non élucidé.
Le 23 mars 1998, dans le 9e arrondissement de Marseille, Sylvain Alloard, 31 ans, prend sa voiture à 7 heures du matin. Dans la cour intérieure de sa résidence, un homme qui travaille non loin de là, l’interpelle pour lui dire que son pneu arrière est crevé. Sylvain sort de son véhicule pour aller chercher un cric dans son coffre. Au moment où il se baisse pour commencer à changer sa roue, une Renault 21 grise s’approche de lui. L’un des deux occupants en sort et lui tire deux balles de 22 long rifle dans la tête. Sylvain Alloard meurt sur le coup. Le tueur et son complice s’enfuient à toute vitesse. Pourquoi Sylvain Alloard, premier-maître sur le porte-avion Clémenceau, a t-il été assassiné ? L’enquête est confiée au SRPJ de Marseille. Son meurtre présente toutes les caractéristiques d’un contrat. Qui pouvait donc avoir intérêt à sa mort ? Peut-il s’agir d’un règlement de comptes du milieu ? Sylvain avait-il des relations douteuses ? Aurait-il approché d’un peu trop près le grand banditisme marseillais ? La mort de Sylvain peut-elle être liée à ses activités au sein de la Marine nationale ? A l’époque des faits, un scandale de grande ampleur sur des marchés truqués éclate à Toulon. Sylvain était-il impliqué dans ce scandale ? En savait-il trop ? Enfin, les causes de la mort de Sylvain seraient-elles à trouver dans sa vie privée ? En novembre 2007, une ordonnance de non-lieu a été rendue dans l’affaire Alloard qui, à ce jour, demeure non élucidée.
Le 5 mai 1986, la petite Cécile Bloch, 11 ans, est retrouvée morte dans les sous-sols de sa résidence dans le 19e arrondissement de Paris. Elle a été violée, poignardée et étranglée. Les enquêteurs de la Brigade Criminelle de Paris en charge de l’affaire comprennent très vite que le tueur n’est pas un débutant et qu’il risque de frapper à nouveau. Malgré une description précise de cet homme faite par de nombreux témoins - il a notamment le visage grêlé - ils n’arrivent pas à l’arrêter. Les rapprochements avec d’autres affaires et les avancées de la police scientifique vont permettre de lui attribuer au moins cinq viols et trois meurtres entre 1986 et 1994. Depuis 1994, plus rien. Plus aucune piste reliant le "Grêlé" avec un autre crime. 24 ans après son entrée sur la scène judiciaire, le mystère sur son identité demeure. C’est sur les traces de ce tueur en série au parcours criminel totalement hors normes que Non élucidé a décidé de revenir.
Affaire Francis Imbard Émission du 10/03/2013 L'affaire Francis Imbard Non élucidé Le mercredi 26 février 2003, vers 10h45 du matin, Francis Imbard, patron d'une des plus grosses boîtes de nuit de la capitale, est assassiné à bout portant sur le palier de son domicile de la rue Copernic, dans le XVIe arrondissement de Paris. L'affaire Imbard contraint à une plongée dans les eaux troubles du milieu de la nuit parisienne. Qui pouvait vouloir la mort de Francis Imbard ? A qui pouvait profiter sa disparition ? Vengeance d'une femme trahie, dettes d'argent, rivalité professionnelle ? Qui, autour de lui, bénéficiait d'un réseau permettant de faire appel aux services d'un tueur à gages ? A ce jour, l'assassinat de Francis Imbard demeure non élucidé. Rediffusion le 10 mars 2013
Le soir du 10 janvier 2002, Elodie Kulik, une jeune femme de 24 ans, quitte l’agence bancaire qu’elle dirige à Péronne (Somme). Après avoir dîné avec un ami dans un restaurant de Saint-Quentin, elle prend la route vers 23h. Cette nuit-là, il fait froid, la route est gelée et la conduite délicate à cause du brouillard. À 0h21, victime d’un accident, la jeune femme appelle les pompiers et hurle "Au secours !". L’appel est brusquement interrompu. Deux jours plus tard, un agriculteur découvre le corps de la jeune femme dans un champ à 6 kilomètres du lieu de l’accident. Elodie Kulik a été violée, étranglée puis brûlée. Des prélèvements permettent d'isoler l’ADN de son violeur mais pendant dix ans, rien ne permet de l'identifier. L'affaire, dans l'impasse, est traitée en détail dans un numéro de "Non élucidé" en octobre 2011. Une rediffusion avec complément d'enquête sera faite le 10 février 2013.
Vers 23h35 le mardi 13 mai 2003, Patrice Baud, neurologue de 46 ans, père de 5 enfants, sort de son cabinet médical, du 16 rue Hédelin à Nemours. Au moment où il introduit sa clef dans la serrure de la porte sur rue, il est atteint dans le dos par une décharge de fusil de chasse. Le tireur s’approche et l’achève d’un second tir dans l’abdomen. Le docteur Baud s’écroule sur le trottoir. De nombreux habitants de la rue sont témoins du crime et sont capables de décrire le tueur qui a quitté les lieux avec un calme déroutant. L’un d’entre eux recueille les dernières paroles très énigmatiques de la victime : "Veste marron… Je l’ai déjà vu, je l’ai déjà vu…" Comment expliquer cet assassinat perpétré avec un aplomb rare et qui a ciblé une victime dont personne ne pouvait envisager la fin tragique ? Faut-il chercher dans la vie privée du praticien ? Peut-il s’agir d’une rivalité professionnelle ou bien faut-il chercher du côté des 4 000 patients soignés par le praticien au cours de sa carrière ? La clef du mystère est certainement à rechercher dans la vie du docteur Baud, ses dernières paroles nous laissant penser qu’il a déjà croisé celui qui cette nuit de printemps 2004 a décidé de lui ôter la vie.
Samedi 27 novembre 2004 au matin, rue de l’éventail au Mans. Une habitante de la rue s’inquiète. La lumière du 43, la maison d’en face, est restée allumée alors qu’il fait plein jour. Et en plus, elle n’a pas vu sortir sa voisine, Martine Chide, qui a pourtant l’habitude de faire ses courses tous les samedis à la même heure. Avec Monsieur Vérité, qui habite la maison mitoyenne du 43, ils décident d’aller voir ce qui se passe. Ils sonnent. Personne ne répond. À cet instant, ils constatent qu’un des carreaux de la fenêtre du rez-de-chaussée a été brisé. Ils décident alors d’appeler la police. Une fois sur les lieux, les policiers font une macabre découverte. Martine Chide, professeur de français de 57 ans et son compagnon Yves Belluardo, acteur professionnel de 66 ans ont été sauvagement assassinés au premier étage de leur maison. Qu’a-t-il bien pu se passer dans cette petite maison de la cité mancelle ? Cambriolage qui a mal tourné ou bien assassinats ciblés ? Un double homicide bourré de mystères, des pistes surprenantes voire dérangeantes, une enquête au cœur d’une affaire qui, 7 ans après les meurtres, demeure non élucidée.
Saint-Malo, 1er septembre 1999. Le docteur Yves Godard embarque à bord d’un petit voilier avec ses deux jeunes enfants, Camille, 6 ans, et Marius, 4 ans, pour une croisière. Quatre jours plus tard, des pêcheurs d’un chalutier récupèrent l’annexe du voilier et découvrent à son bord un ciré jaune et un chéquier du cabinet médical du médecin. Alertés, les gendarmes mettent en place des moyens aériens pour survoler la Manche dans l’espoir de localiser le navire. En vain. Les conditions de navigation sont excellentes. Le voilier n’émet aucun signal de détresse et sa radio reste sourde aux différents appels. Le lundi 6 septembre, Camille et Marius ne se présentent pas à l’école pour la rentrée scolaire. Marie-France, l’épouse du médecin restée à terre, a également disparu. C’est le début d’une enquête hors norme, au budget colossal et à la médiatisation exceptionnelle. " D’une simple recherche de sinistre en mer, nous allons partir vers une véritable enquête criminelle " dira l’avocat de la famille de Marie-France. Les gendarmes en charge de l’affaire vont ainsi aller de découverte en découverte. Le véhicule de Yves Godard est retrouvé garé au port de Saint-Malo. A son bord, des jouets d’enfants, des ampoules de morphine et de nombreuses taches de sang. L’équipe d’enquêteurs qui se rend immédiatement au domicile des Godard découvre à l’étage une véritable scène de crime, avec des traces de sang sur les murs et un matelas taché de sang… celui de Marie-France Godard. Le docteur Godard est désormais le suspect n°1. Une information judiciaire est ouverte pour homicide volontaire et un mandat d’arrêt international est lancé. L’affaire devient de plus en plus mystérieuse. Les enquêteurs reçoivent des signalements provenant du bout du monde. Mais rien n’y fait. La famille Godard est introuvable. Jusqu’au 6 juin 2000 où des pêcheurs remontent dans leurs filets un cr
Le 21 décembre 1997, le cadavre d’une jeune femme de 21 ans est retrouvé sur un terrain vague de Perpignan. La victime, Moktaria Chaïb, est affreusement mutilée. Le 16 juin 1998, un deuxième corps est découvert. Il s’agit de Marie-Hélène Gonzales. Elle a 22 ans. Le spectre d’un tueur en série plane sur la citée catalane car la police judiciaire fait le rapprochement avec une ancienne disparition, en septembre 1995 : celle de Tatiana Andujar, 18 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Une disparition inquiétante, deux victimes assassinées sauvagement dans le même quartier de la gare de Perpignan. Les meurtres sont tous violents, les corps de Moktaria et Marie-Hélène ont tous les deux subi des mutilations atroces jusqu’au prélèvement des organes génitaux. Toutes les victimes sont jeunes, belles, minces et brunes aux cheveux longs. Les policiers de Perpignan mènent une enquête minutieuse et dressent la liste tous les délinquants sexuels de la région. Plusieurs suspects sont arrêtés : un médecin péruvien connu des services de police, condamné par le passé pour exercice illégal de la médecine ; puis un homme d’origine espagnole, personnage effrayant et illuminé. Il a été surpris en pleine nuit alors qu’il était en train de découper le corps de l’homme qui l’hébergeait. Durant son interrogatoire, les policiers découvrent qu’il était à Perpignan aux moments des meurtres de Moktaria et Marie-Hélène. Mais à ce jour, les enquêtes sont dans l’impasse. Malgré les ressemblances des victimes, des modes opératoires, du quartier de disparition, les policiers ont épuisé toutes les pistes. Tueurs en série ou coïncidence d’une série de meurtres ? Retour sur une enquête riche en rebondissements qui, quinze ans après les faits, peut encore aboutir.
Jeudi 11 mars 2004, 8 heures du matin. Deux élèves de l’Institut médico-éducatif de Mignaloux-Beauvoir, dans la banlieue de Poitiers, découvrent un sac poubelle noir entouré de ruban adhésif gris devant l’entrée de l’établissement. Valérie Thiers, infirmière, et Thierry Bonneau, éducateur, arrivent sur place. Quand ils se penchent sur le mystérieux sac, ils comprennent immédiatement qu’il s’agit d’un cadavre humain en partie dénudé. La police se dépêche sur les lieux. Le médecin légiste procède à l’ouverture du sac qui contient le corps d’un jeune homme vêtu d’un jean et d’une paire de chaussettes. La tête repose sur les genoux et les bras sont coincés sous les cuisses. La victime présente des contusions massives au niveau du crâne, en partie enfoncé. Elle a été rouée de coups très violents. Depuis plus d’une semaine, Danielle et Charles-Henri sont sans nouvelle de leur fils, étudiant ingénieur à l’ENSMA, l’École supérieure de mécanique et d’aéronautique sur le site du Futuroscope de Poitiers. Olivier a disparu, sans laisser de trace, dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 mars 2004. Les parents sont convoqués à la police judiciaire de Poitiers où on les informe que le corps retrouvé dans le sac poubelle est celui d’Olivier. Leur fils est mort assassiné. Qu’a t-il bien pu se passer la nuit de sa disparition ? Les amis avec qui il était au Pilori, un bar du centre ville de Poitiers, expliquent qu’il les a quittés vers 23 h 30 dans un état d’ébriété avancé. Ils ne l’ont jamais revu par la suite. À quand remonte la mort de l’étudiant ? Quelles en sont les causes exactes ? Qui pouvait nourrir un ressentiment suffisamment profond pour tuer un étudiant si brillant ? L’ambiance hyper compétitive de l’école d’ingénieur a-t-elle exacerbé une rivalité entre élèves qui aurait fini dans un bain de sang ? La vie amoureuse d’Olivier est-elle la cause de s
9 août 2004. Les corps de Robert Drouvin et de sa compagne Marianne Kubala sont retrouvés dans le parc de leur propriété à Vernou-sur-Brenne en Indre-et-Loire. Le corps du vieil homme, 84 ans, est caché sous une bâche en plastique. Celui de sa compagne, 85 ans, est dissimulé derrière un tas de bois. L’enquête sur ce double meurtre de personnes âgées débute dans une grande émotion. La propriété de neuf hectares est passée au peigne fin. La maison est perquisitionnée. Apparemment rien n’a été volé. Il n’y a aucune trace d’effraction. Dans le petit village, ce double meurtre entraîne indignation et incompréhension. Très vite, des proches rapportent aux gendarmes que les deux octogénaires se plaignaient, peu de temps avant leur mort, d’avoir peur… De qui ? De quoi ?
Arnaud Poivre d'Arvor et Jean-Marc Bloch, ancien patron du SRPJ de Versailles, reviennent sur la disparition, à ce jour restée inexpliquée, d'une fillette de 9 ans, Estelle Mouzin, le 9 janvier 2003, à Guermantes. L'enfant revenait de l'école. En dépit de la puissance des moyens mis en oeuvre, aucune indice, aucune trace n'ont pu être relevés, aucune piste n'a abouti. L'enquête s'était d'abord dirigée du côté du tueur en série Michel Fourniret, arrêté en juin 2003, en Belgique, sans permettre de l'incriminer formellement. Aujourd'hui, le mystère et la douleur de la famille demeurent. Jean-Marc Bloch, dont ce fut la dernière enquête, connaît particulièrement bien le dossier.
Paquita Parra a été retrouvée morte, carbonisée, à l'intérieur de sa voiture, à Puymoyen, dans la banlieue d'Angoulème, le 4 décembre 1998. L'enquête a permis de déterminer qu'il ne s'agissait pas d'un suicide mais pas d'identifier le meurtrier. Aucune trace d'inhalation de fumée n'a été décelée dans les poumons de la jeune femme. Elle ne respirait déjà plus lorsque l'incendiaire a enflammé le véhicule. Le siège du conducteur, en outre, était anormalement reculé. Onze ans après les faits et une enquête qui a abouti au non-lieu d'un unique suspect, la famille de Paquita continue de réclamer que justice soit rendue.
Le 13 octobre 1996, à 9h15, un membre de l’union sportive de l’arsenal maritime de Brest découvre les corps ensanglantés de deux autres adhérents de son club. Les deux victimes ont chacune reçu 3 balles de carabine 22LR. Deux dans le thorax, une près de la nuque. Pol Creton avait 32 ans. Il était technicien à Océanopolis. François Picard avait 52 ans. Colonel, il était pharmacien chimiste en chef à la préfecture maritime de Brest. Ces deux pères de famille s’exerçaient au tir durant leurs loisirs. Ils ne se connaissaient pas. L’enquête sur ce double meurtre est particulièrement complexe.
Le 4 juillet 1994, le jeune Stéphane Dieterich, étudiant brillant, diplômé d'une maîtrise d'histoire, disparaissait soudainement d'une fête foraine organisée à Belfort. Son corps avait été retrouvé le lendemain, inanimé et lardé de onze coups de couteau, à quelques kilomètres des attractions de la foire. Le coupable n'a jamais été démasqué et faute de suspect potentiel, la justice a clos le dossier en 2002. Depuis douze ans, sa famille se bat pour que cette affaire non-résolue ne tombe pas dans l'oubli. Des spécialistes reviennent ce soir sur le meurtre du jeune homme, dans l'espoir d'y apporter de nouveaux éléments.
Le 26 mars 2001, Magalie, une jeune mariée de 19 ans vivant à Ornex dans l'Ain, sort acheter des cigarettes avec son chien. Le lendemain, son corps sans vie est retrouvé à trente kilomètres de là, dénudé et partiellement calciné. La victime n'a pas été violée, mais elle est morte sous les coups de son agresseur. Mari, amis, collègues sont tour à tour soupçonnés par la section de recherche de Chambéry, puis disculpés. Le beau-père de Magalie, un être intrigant, est-il quant à lui impliqué ? Quel est le mobile du crime ? Pourquoi le rottweiler de la jeune femme n'a-t-il pas réagi face à son agresseur ? Aujourd'hui encore, ces questions restent sans réponse.
Une directrice de banque est violée, étranglée et partiellement brûlée sur un chemin communal a Tertry.
Le 1er avril 2011, cinq cadavres sont découverts dans le jardin d'une maison nantaise. L'autopsie des corps permet d'identifier les victimes. Toute une famille a été tuée par arme à feu. La mère, Agnès de Ligonnès 49 ans, et ses quatre enfants, Arthur 20 ans, Thomas 18 ans, Anne 16 ans et Benoît 13 ans. Le père, Xavier, a disparu. Des proches confient aux enquêteurs un courrier reçu quelques jours avant la macabre découverte. Xavier les prévient du départ de toute la famille. Il annonce qu'il ne pourra pas donner de nouvelles en raison d'un programme de protection des témoins dont il fait l'objet aux Etats-Unis. Vérifications faites auprès de l'Etat américain, ce dossier n'a jamais existé. Xavier de Ligonnès devient le suspect numéro 1. Les policiers de la PJ de Nantes cherchent alors à retrouver sa trace.
En avril 2008, dans un quartier paisible et bourgeois de Chamalières, en Auvergne, une jeune homme d'une trentaine d'années est abattu de deux balles tirées à bout portant. Il s'agit d'Olivier Arnaud, un conseiller en recrutement qui vivait chez son meilleur ami en attendant de trouver un logement pour sa famille. Les enquêteurs, qui peinent à comprendre le motif du crime, découvrent alors qu'Olivier Arnaud avait déjà été agressé huit ans plus tôt, à la sortie d'une boîte de nuit. Le jeune homme avait échappé de peu à la mort, plongé pendant plusieurs semaines dans le coma. Ses trois agresseurs, relâchés après avoir passé sept ans derrière les barreaux, ont-ils cherché à se venger ?
Un matin de septembre, en 1998, Michèle Gillet est retrouvée morte sur la terrasse de sa maison d'Isle, petit village de Dordogne. Cette femme de 46 ans, connue pour sa générosité, vivait seule depuis le départ de ses trois enfants. Les enquêteurs trouvent vite le coupable idéal : un certain Pascal Labarre, jeune peintre en bâtiment. En garde à vue, celui-ci avoue être l'amant de Michèle, et l'avoir assassinée dans un acte de folie. Condamné à vingt ans de réclusion criminelle, Pascal Labarre est acquitté en juin 2003, après une contre-enquête à rebondissements. Le meurtrier de Michèle Gillet court toujours.
Le 5 septembre 2012, une voiture est retrouvée criblée de balles sur un parking de la Combe d'Ire, en Haute-Savoie. Devant le véhicule repose le corps d'un cycliste. Un peu plus loin, une fillette grièvement blessée lutte contre la mort. A l'intérieur du break immatriculé en Angleterre, les gendarmes découvrent les cadavres d'un homme et de deux femmes ainsi que, cachée sous les jambes d'une des victimes, une petite fille, prostrée mais vivante. La voiture appartient à Saad al-Hilli, un père de famille britannique d'origine irakienne en vacances avec sa femme, sa belle-mère et ses deux filles. Le cycliste est Sylvain Mollier, un Savoyard de 45 ans. Aujourd'hui, les deux petites filles sont rentrées en Angleterre. Elles vivent sous protection policière. Le mystère n'a toujours pas été élucidé.
Le 29 mars 2011, le corps de Patricia Bouchon est découvert sous un petit pont à Villematier, en Haute-Garonne. Cette mère de famille de 49 ans avait disparu depuis le 14 février. L'autopsie révèle qu'elle a été battue à mort et qu'elle n'a pas subi de violences sexuelles. La police découvre un gant en latex au fond de sa gorge, mais l'enquête patine. Un homme s'accuse du meurtre, mais les analyses génétiques le disculpent. L'affaire est-elle liée aux autres meurtres de joggeuses survenus ces dernières années ? Début 2014, aucune piste ne permet de l'affirmer, et l'assassinat de Patricia Bouchon demeure non élucidé.
Samedi 6 décembre 2008, la prestigieuse école des arts et métiers (ENSAM) de Châlons-en- Champagne organise son grand gala annuel pour célébrer la remise des diplômes. Le champagne coule à flot et les vigiles postés à l’entrée de l’école s’assurent que personne ne rentre sans invitation. Pendant cette soirée, Stéphane Kameugne un jeune homme de 24 ans disparaît. Le 24 décembre 2008, des plongeurs de la gendarmerie découvrent le cadavre du jeune homme. Les enquêteurs privilégient alors la thèse de l’accident. Ivre, Stéphane serait tombé à l’eau. Mais l’autopsie conclut que Stéphane Kameugne n’est pas mort noyé. Le légiste constate aussi un fracas osseux important au niveau de la cage thoracique et une fracture de la colonne vertébrale. Que s’est-il passé ? Comment se faitil que les 2000 personnes présentes à la soirée ne l’aient pas vu quitter l’école le soir de la fête ? Les enquêteurs creusent plusieurs pistes : violence au sein de l’école, bizutage ayant mal tourné, crime raciste ? Une information est ouverte pour homicide volontaire. Cette affaire résonne forcément dans tous les dossiers d’étudiants retrouvés noyés en France. Et si certains de ces accidents étaient aussi des crimes ?
En 1984, Grégory Villemin, 4 ans, disparait à proximité de la maison de ses parents à Lépanges-sur-Vologne. Le jour même, un corbeau revendique l'enlèvement par téléphone. Le soir, sur les berges de la Vologne, qui traverse le village de Docelles, les pompiers découvrent le cadavre de l'enfant. Le lendemain, les parents reçoivent une lettre : «J'espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n'est pas ton argent qui te redonnera ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con.» Bernard Laroche, un cousin du père de l'enfant est mis en examen. Quelques semaines plus tard, Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, l'abat devant chez lui. Christine Villemin, la mère, est suspectée avant d'être innocentée. Trente ans plus tard, l'affaire n'a toujours pas été élucidée.
En novembre 2008, Jacques Heusèle, un assureur d'Arras de 59 ans, disparait. Sa voiture est découverte en Belgique, bien garée. Deux mois plus tard, son cadavre est repêché dans une rivière belge. En fouillant dans ses affaires personnelles, son épouse découvre des petits carnets dans lesquels de multiples rencontres avec des femmes sont évoquées. A côté des prénoms féminins sont parfois inscrits des chiffres. Sophie, 13. Nathalie, 14. La victime était-elle mêlée à des réseaux de prostitution ou pire encore à des rencontres de pédophiles ? Depuis 2010, une information pour chantage, vol, assassinat est ouverte par le parquet de Béthune. Mais, pour l'instant, le mystère reste entier.
Le lundi 29 janvier 2001, Christian Poucet, syndicaliste engagé dans la défense des petits commerçants et homme d'affaires de 44 ans, arrive dans les locaux de l'une de ses sociétés à Baillargues, dans l'Hérault. Comme tous les matins, il gare sa Corvette noire sur le parking et rejoint son bureau. Quelques minutes plus tard, deux hommes cagoulés font irruption dans ses locaux et l'abattent devant ses secrétaires. Les enquêteurs du SRPJ de Montpellier enquêtent sur la vie privée de la victime, sur ses activités politiques, mais aussi sur sa passion pour les casinos. Ils cherchent également à déterminer si l'accident d'avion mortel de Philippe Wargnier, son bras droit, quelques mois plus tôt, a un lien avec l'assassinat.
Le 2 novembre 2001, Eric Calers est raccompagné chez lui à Busnes, dans le Pas-de-Calais, par un collègue après sa journée de travail. Devant sa porte, il est abattu d'une balle dans le dos. Personne n'a rien vu, rien entendu, aucune douille n'est retrouvée sur la scène de crime. Très vite, les gendarmes acquièrent la certitude que le meurtrier est un proche qui connaissait les horaires de la victime. Les enquêteurs apprennent que le beau-frère d'Eric Calers, contrairement à ce qu'il a initialement déclaré, détient une carabine 22 long rifle. Les investigations se poursuivent et conduisent à la mise en examen de ce suspect, qui clame son innocence.
Mercredi 21 mars 2007, Christian Maréchal, chef de la police municipale de Chambourcy, est découvert gisant dans une mare de sang dans l'entrée de son pavillon. Il a reçu 18 coups de couteau. Qui pouvait en vouloir à ce père de famille respecté ? Sur la scène de crime, un étrange message est découvert : «Votre sang coulera tant que vous n'aurez pas quitté le sol de l'Emirat islamique d'Afghanistan». La piste terroriste est-elle crédible ? Les policiers apprennent que des lettres anonymes étaient envoyées depuis des mois pour salir la réputation du chef de la police municipale. Le corbeau est identifié. Est-il le tueur ? Deux ans après les faits, des témoins confient que la victime avait une maîtresse. Rumeur ou réalité ?
Le 27 février 2000, Suzanne Viguier l’épouse d’un professeur agrégé de la faculté de droit de Toulouse disparaît de son domicile. La mère de famille de 38 ans ne donne aucune nouvelle à ses trois enfants. Fugue ? Accident ? Meurtre ? Le 9 mars 2000, une information judiciaire est ouverte. Une perquisition est effectuée au domicile des Viguier et les policiers découvrent que le matelas du clic-clac sur lequel dormait Suzanne Viguier - le couple faisait chambre à part depuis un an - a disparu. Jacques Viguier dit l’avoir jeté dans une décharge publique quelques jours après la disparition de son épouse. Quelques traces de sang sont découvertes dans le domicile familial.Le mari est très vite soupçonné d’avoir tué sa femme puis d’avoir fait disparaître son corps. Pourquoi a-t-il jeté le matelas ? Pourquoi n’a-t-il pas immédiatement déclaré la disparition de sa femme ? Savait-il que Suzanne avait un amant ? Le 11 mai 2000, Jacques Viguier est mis en examen pour l’assassinat de son épouse. Soutenu par ses enfants, le professeur de droit ne cessera jamais de clamer son innocence. Jacques Viguier sera finalement acquitté à deux reprises en avril 2009 puis en mars 2010. Pendant le second procès, la baby-sitter des Viguier a révélé que l’amant de la victime lui avait demandé de faire un faux témoignage pour cacher qu’il s’était introduit dans la maison familiale quelques jours après la disparition. Pourquoi ? Que cherchait cet homme ? Aujourd’hui encore, personne ne sait ce qui est arrivé à Suzanne Viguier.
Le 14 Juillet 2013, à Perpignan, Marie-Josée Benitez, 53 ans, et sa fille Allison, 19 ans, disparaissent soudainement. Pourtant, Allison devait participer au concours de Miss Roussillon. Elle attendait cet événement avec impatience. Huit jours plus tard, Francisco Benitez prévient la police de la disparition de sa femme et de sa fille. Il ajoute qu’il a reçu un sms de son épouse annonçant qu’elle partait avec Allison à Toulouse. Les investigations ne permettent pas de retrouver la trace des deux femmes. Des avis de recherche sont diffusés. En vain. Les enquêteurs commencent à se demander si le légionnaire n’est pas impliqué dans cette double disparition. Le 5 août 2013, Francisco Benitez est retrouvé pendu à une fenêtre de sa caserne. Comment interpréter ce suicide ? Est-ce un aveu de culpabilité ou l’acte désespéré d’un père de famille rongé par l’inquiétude ? Les enquêteurs perquisitionnent le domicile des Benitez et découvrent de nombreuses traces de sang. Des analyses permettent également de révéler l’ADN d’Allison à partir d’un prélèvement effectué dans un congélateur. Tous ces éléments accablent Francisco Benitez. Malgré cela, les filles de Marie-Josée issues d’une première union refusent toujours de croire à la culpabilité de leur beau-père. Que s’est-il passé le 14 juillet 2013 dans l’appartement familial des Benitez ? Pourquoi le légionnaire aurait-il tué sa fille qu’il adorait ? Est-il possible que le père de famille soit impliqué dans d’autres disparitions de femmes ? Où sont les corps des deux victimes ? Toutes ces questions sont aujourd’hui encore au cœur de l’enquête qui reste, à ce jour, non élucidée.
Le 4 août 1997, le corps de Christian Jambert, gendarme retraité, est découvert dans son pavillon d’Auxerre. Une carabine 22 long rifle est posée sur ses jambes. Le médecin appelé pour constater le décès conclut immédiatement au suicide. Aucune autopsie n'est demandée par le procureur. La victime est donc inhumée. Mais au fil des années, les enfants du gendarme Jambert commencent à douter. Réfutant la thèse du suicide, ils demandent l'ouverture d'une enquête pour recherche des causes de la mort. Le corps est alors exhumé pour être autopsié à l’institut médico-légal de Paris. Le médecin légiste conclut alors que Christian Jambert a été tué. Comment expliquer le meurtre de ce gendarme retraité ? Les enquêteurs cherchent des réponses dans sa vie professionnelle. L’homicide peut-il avoir un lien avec ses investigations sur les disparues de l’Yonne qui ont abouti à l’arrestation d’Emile Louis ? Il apparaît que Christian Jambert s’est investi corps et âme dans cette enquête. En conflit avec sa hiérarchie, il a traqué sans relâche le tueur en série en dénonçant publiquement l’inertie de la justice. Alors que les actes d’enquête se multiplient pour tenter d’élucider le meurtre du gendarme, le juge d’instruction ordonne une contre-expertise médico-légale. Le médecin légiste en charge de cette nouvelle autopsie conclut que le suicide est possible. Rien selon lui, ne prouve l’acte criminel. Mais les enfants de Christian Jambert refusent de baisser les bras. Ils sont convaincus que leur père a été tué. Pourquoi le cartable du gendarme contenant ses dossiers d'enquête a-t-il disparu ? Comment Christian Jambert a-t-il pu poser son fusil sur ses jambes avant de mourir ? Pourquoi a-t-il un hématome sur le sommet du crâne ? Pourquoi leur père se serait-il suicidé au moment où l’affaire Emile Louis allait enfin éclater ? Aujourd’hui encore, les circonstances du décès de Christian Jambert so
Jeudi 25 septembre 2003, Clément Roussenq, un père de famille de 55 ans, principal du collège Virebelle à La Ciotat, reçoit dans la nuit un appel téléphonique. Son interlocuteur lui signale un problème d’amarres sur son bateau en mouillage au port de la ville. Clément Roussenq quitte alors en urgence son logement de fonction. A son retour, il est mortellement poignardé sur le parking de l’établissement scolaire. Le principal semble être tombé dans un piège. Qui pouvait lui en vouloir ? Très vite les enquêteurs découvrent que Clément Roussenq avait changé de comportement depuis quelques mois. Il semblait inquiet et souhaitait quitter La Ciotat. Plusieurs pistes sont immédiatement suivies. Des élèves sont placés en garde à vue. Des jeunes de la cité voisine sont également soupçonnés mais aucun élément matériel ne permet de les relier à l’assassinat. Les policiers interrogent les professeurs du collège. Ils découvrent que les méthodes de direction de Clément Roussenq ne plaisaient pas à tout le monde et que de nombreux conflits perturbaient la vie interne de l’établissement. Aujourd’hui, les investigations se poursuivent. Aucune des pistes n’a été refermée définitivement. Pour la première fois, les filles de Clément Roussenq évoquent le meurtre de leur père. Elles reviennent sur les moments forts de l’enquête et sur leur espoir de connaître un jour le nom de l’assassin.
Le 26 février 2003, des sacs poubelle contenant des morceaux de corps humain sont repêchés dans le Pas-de-Calais au bord du canal de l'Escaut. Les experts concluent que le corps a été découpé à la scie. Très vite, la victime est identifiée. Il s’agit de Janine Sopka, une femme de 59 ans résidant à Saint-Hilaire-sur-Helpe. Au cours de leur enquête de voisinage, les gendarmes apprennent que la victime multipliait les aventures amoureuses sans lendemain. Les enquêteurs recherchent les hommes avec lesquels Janine Sopka entretenait une relation. Ils s’intéressent à l’individu qui a dîné avec elle au restaurant le soir de sa disparition mais ils ne parviennent pas à le relier au meurtre. Les gendarmes découvrent lors d’une perquisition chez la victime les courriers d'un mystérieux correspondant rencontré par petites annonces. Ils croient l'avoir identifié en la personne du directeur de la scierie proche du domicile de Janine Sopka. L'homme est immédiatement placé en garde à vue. Mais une autre piste se dessine. Et si la victime avait croisé la route du dépeceur de Mons, un tueur en série belge jamais identifié ? Ce criminel aurait tué et découpé à la scie 5 femmes entre 1993 et 2001. A chaque fois, le tueur en série déposait des sacs poubelle contenant des morceaux de corps dans des lieux aux noms évocateurs (chemin de l'Inquiétude, rue du Dépôt, rivière Haine, rue de la Trouille...). Et Janine Sopka a été retrouvée sur le passage de la Hachette. Serait-ce la signature de ce serial killer ? Janine Sopka connaissait-elle son tueur ? A-t-elle fait une mauvaise rencontre ? Tous ceux qui ont travaillé sur cette enquête espèrent qu’un jour ce meurtre sauvage sera élucidé.
Le 27 avril 2007, Gaëlle Fosset est retrouvée morte dans son petit pavillon de Saint-Germain-la-Campagne en Normandie. La jeune femme qui n’avait que 21 ans a reçu 66 coups de couteau. Le crime atroce dont a été victime Gaëlle Fosset est incompréhensible. Très vite, les enquêteurs ont le sentiment que la jeune femme a volontairement ouvert la porte à son agresseur. Ils interrogent le compagnon de Gaëlle avant de le mettre totalement hors de cause. Les investigations se poursuivent. Des amis sont entendus ainsi que des voisins mais aucun élément ne permet de faire progresser l’enquête. Les habitants du village paniquent et craignent un crime de rôdeur. Des analyses biologiques permettent d’isoler un ADN masculin sur le pantalon de jogging que la jeune femme portait le soir du meurtre. Les enquêteurs vont interroger près de 600 personnes et procéder à des comparaisons d'ADN. Ils apprennent qu'un ami du couple a eu un comportement étrange au moment des faits. Et les analyses génétiques révèlent que c'est son ADN qui a été retrouvé sur le bas du jogging. Mais aucun autre élément matériel ne permet de le relier à la scène de crime. Crime passionnel, voisin déséquilibré, crime de rôdeur ? Depuis 6 ans, les enquêteurs traquent sans relâche l’assassin de Gaëlle Fosset. Les parents de la jeune fille attendent toujours de connaître la vérité. Ils témoignent, espérant que la médiatisation de l’affaire pourra contribuer à son élucidation.
Le 1er juin 2011, les pompiers interviennent pour éteindre un incendie dans un magasin de farces et attrapes à Louvroil dans le Nord. Ils découvrent au fond du local, le corps calciné de Jean Moritz. Le décès de ce commerçant réputé dans la région pour les feux d’artifice qu’il organisait semble tout d’abord accidentel. Mais l’autopsie révèle que la victime était morte avant que ne débute l’incendie. Jean Moritz a été roué de coups. Son tueur a ensuite mis le feu au magasin dans l’espoir de détruire les preuves de son crime. Les investigations révèlent que Jean Moritz, père de 8 enfants nés de trois unions différentes, avait une vie sentimentale compliquée. Est-il possible que sa vie amoureuse tumultueuse soit à l’origine du meurtre ? Les enquêteurs découvrent également que le monde professionnel des artificiers est un milieu très dur où la concurrence attise les conflits. Le meurtre peut-il avoir un lien avec le métier de la victime ? L’enquête confiée à la police judiciaire de Lille a connu de nombreux rebondissements. Plusieurs individus sont encore sérieusement suspectés. Epaulés par leur avocat, Me Emmanuel Riglaire, ténor du barreau de Lille, les fils de Jean Moritz connaissent parfaitement le dossier. Ils n’ont jamais cessé leur combat pour que la vérité éclate sans craindre d'évoquer tous les aspects de la personnalité de leur père. Les proches de la victime ont accepté pour la première fois la médiatisation de l’affaire en espérant que l’émission suscite un nouveau témoignage qui permettrait l’élucidation du meurtre.
Le 18 juillet 2011, Xavier Baligant, âgé de 29 ans, prend la route avec ses deux enfants. Il quitte l'Ardèche après une semaine de vacances pour retourner chez lui à Nivelles, en Belgique. Vers 2 heures du matin, le jeune père de famille s'arrête sur une aire de repos de l’A31. Ses fils âgés de 4 et 7 ans dorment alors paisiblement sur la banquette arrière du véhicule. Quelques minutes plus tard, un patrouilleur de la société d’autoroute découvre le corps de Xavier Baligant gisant dans une mare de sang devant l’entrée des toilettes. Froidement abattu, il a reçu 4 balles de gros calibre dans la poitrine et dans la tête. Les enfants, sains et saufs n’ont rien vu. Ce meurtre sur l’aire de Malvaux, à une trentaine de kilomètres de Nancy est particulièrement étonnant. Il n’y a aucun témoin et l'arme du crime est un fusil utilisé par l'armée suisse dans les années 50. Est-il possible que Xavier Baligant ait été abattu après avoir été le témoin involontaire d’un trafic illégal sur cette aire de repos ? Pourquoi les chauffeurs routiers qui dormaient dans leur camion à quelques mètres du meurtre disent ne rien avoir entendu ? Les gendarmes s’intéressent également à l’entourage de la victime et plus précisément au conjoint de son ex-épouse. Ils se demandent si cet individu n’aurait pas, par jalousie, commandité le crime. Près d’un an après les faits, la tuerie de Chevaline en Haute-Savoie présente d’étranges similitudes avec le meurtre de l’aire de Malvaux. A chaque fois, les victimes sont des touristes. Dans les deux affaires, les armes utilisées sont des armes de guerre anciennes. Alors simple coïncidence ou auteur similaire ? La famille de Xavier Baligant revient sur les différents moments de l’enquête. L’ex-femme de la victime exprime sa souffrance et son incompréhension d’avoir été soupçonnée. Tous veulent la vérité.
Mercredi 18 mars 2015, lorsque Nathalie Tronche, la maman de Lucas, rentre de son travail à 18h, son fils a disparu et l'adolescent ne répond pas au téléphone. Le SRPJ de Montpellier est saisi de l'enquête. Un avis de recherche est largement diffusé. Les enquêteurs parviennent à identifier un homme qui est aussitôt placé en garde à vue. Mais aucun élément ne permet de l'incriminer. Aujourd'hui, de nouvelles investigations sont menées pour établir si Nordhal Lelandais a pu être impliqué dans la disparition de Lucas Tronche... Un nouvel épisode de cette enquête véritablement hors norme
Le 22 septembre 1994, au Guilvinec, dans le Finistère, le corps de Marie-Michèle Calvez est découvert dans le coffre de sa voiture brûlée. Qui a tué cette femme de 40 ans aimée de tous ? Pourquoi avoir brûlé son corps ? Rapidement, les gendarmes soupçonnent le compagnon de la victime. C'est alors que l'attitude d'un ami d'enfance de Marie-Michèle Calvez retient toute l'attention des enquêteurs. Aujourd'hui, les investigations se poursuivent pour tenter d'élucider l'affaire
Mercredi 10 juin 2003, à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, Nadine Chabert dit au revoir pour la dernière fois à sa fille Émilie. Plus personne ne reverra cette mère de famille de 33 ans. Est-il possible qu'elle ait volontairement choisi de quitter sa famille ? Son mari ne semble pas inquiet, ce qui étonne les enquêteurs. Ils vont d'ailleurs rapidement accuser Patrick Chabert d'avoir tué sa femme. Mais soutenu par sa fille Émilie, le mari ne cesse de clamer son innocence. Alors, où est Nadine Chabert ?
Le corps de Ghislaine Leclerc est découvert dans sa maison en Saône-et-Loire. Pour tenter d'élucider le meurtre de cette femme de 57 ans, les gendarmes s'intéressent à la vie sentimentale mouvementée de la victime. C'est alors que les enquêteurs découvrent que le gendre de Ghislaine Leclerc leur a menti. Ils apprennent également que cet homme avait une relation avec sa jeune belle-sœur de 16 ans. L'enquête prend alors une autre direction.
Le mardi 28 février 2012, à Saint-Malo, le corps d'une adolescente est retrouvé en contrebas d'une falaise. La victime, âgée de 16 ans, s'appelle Céline Giboire. Son autopsie révèle qu'elle a été violée. Les enquêteurs apprennent que la dernière personne à avoir vu Céline en vie est un homme, déjà condamné dans une affaire d'homicide. Les pistes sérieuses sont nombreuses. Mais jusqu'à aujourd'hui, les investigations n'ont rien donné et se poursuivent pour tenter d'élucider l'affaire.
Le samedi 6 Août 2011, les pompiers d'Annemasse en Haute-Savoie sont prévenus par un appel anonyme de la présence d'un homme blessé gisant sur une route à la sortie de la ville. La victime, âgée de 34 ans, s'appelle Grégory Mercier. Son meurtre d'une violence inouïe semble incompréhensible. Les enquêteurs s'étonnent de ne recueillir aucun témoignage alors que le crime a été commis sur la voie publique. C'est alors qu'une dénonciation va relancer l'enquête.
Une adolescente de 17 ans s’est volatilisée à Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Elle a été vue pour la dernière fois en fin de journée par un voisin sur le bord d’une route et n’a jamais plus donné signe de vie.
Une femme de 47 disparaît à Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes-d’Armor. Son corps sera retrouvé trois jours plus tard, flottant au large de la pointe de Minard, à près de 15 km plus au nord.
Le 22 octobre 2004 à Chassieu, Christiane Commeau, 54 ans, rentre chez elle après avoir fait ses courses. Elle dépose ses sacs dans sa cuisine puis redescend au parking de sa résidence pour garer sa voiture. A partir de cet instant, elle disparaît. Quatre mois plus tard, son corps est découvert à une vingtaine de kilomètres de là.
Mars 2016. Fernando Mourao est retrouvé sans vie après avoir reçu quatre balles dont deux dans la tête. Après des mois d'enquête, les enquêteurs suspectent Gilles Tourny, son voisin et ami de 40 ans. Mais Gilles est-il vraiment coupable ?
Caroline Marcel était une mère de famille de 45 ans, divorcée. Le 22 juin 2008, elle faisait un jogging aux alentours de 20 heures avant d'être agressée par derrière et étranglée avec son tee-shirt. Elle sera retrouvée sans vie dans la rivière de Loiret, à Olivet. Aujourd'hui, son meurtre reste encore sans réponse.
Marie-Hélène Audoye, une jeune femme de 22 ans, a mystérieusement disparu sur la Côte d'Azur. Le 21 mai 1991, elle es partie pour une tournée, prévue des Alpes Maritimes aux Hautes-Alpes, dans le cadre de son travail. Le lendemain, n'ayant pas de nouvelles, son employeur s'inquiète. Les parents, immédiatement prévenus, tentent de la contacter à leur tour, sans résultat.
Porté disparu depuis le 26 août 2019, Gérald Thomassin était un jeune acteur français. Découvert par le cinéaste Jacques Doillon qui lui a confié le rôle principal de son film « Le Petit Criminel » il a reçu le César du meilleur jeune espoir masculin. En 2013, il est arrêté et mis en examen pour un meurtre particulièrement violent survenu cinq ans plus tôt. Remis en liberté, il disparaîtra alors qu’il se rendait à une confrontation avec d’autres mis en examen pour le même crime.
Le 27 octobre 1991, le corps de Marie-Claire Bego, 38 ans, est retrouvé partiellement calciné sur une berge de la Loire quelques jours après sa disparition. La femme a été violentée, bâillonnée et étranglée. Un homme a avoué le meurtre, mais il s’est rétracté et un non-lieu est prononcé en 2000. L’enquête piétine pendant dix ans, jusqu’à qu’un homme affirme que son codétenu lui a confié « avoir déjà̀ tué une femme dans la région et avoir été relâché́ faute de preuves ».
En juillet 2013, Julie Michel, 26 ans, disparaît mystérieusement pendant un trajet en voiture. Son véhicule et ses effets personnels sont retrouvés à 300 km de son lieu de destination. Sa mère découvre alors que Julie s'était laisser embrigader dans une sombre secte dirigée par une gourou belge.
En juillet 2008, près de Bourges dans le département du Cher, le corps de Thierry Chauvineau, propriétaire connu de bars et restaurants de la région, est découvert par sa compagne dans leur chambre à coucher. Il a été tué de plusieurs balles de pistolet et son coffre-fort a été vidé.
En décembre 2010, le corps de Bandjougou Diawara est retrouvé près de sa voiture à Noisy-le-Grand dans le département de la Seine-Saint-Denis. Les policiers découvrent que cet agent immobilier de 32 ans avait été emprisonné à plusieurs reprises pour trafic de stupéfiants.
Le 17 mars 1983, Ludovic Janvier, 6 ans, est enlevé par un individu casqué sous les yeux de son frère Jérôme dans la banlieue de Grenoble. Quelques mois plus tard, un autre garçon est enlevé à Grenoble dans les mêmes circonstances, puis retrouvé laissé pour mort dans une décharge.